La Société civile immobilière familiale (SCI) : avantages et inconvénients
La société civile immobilière (SCI) permet de gérer un patrimoine immobilier dans un cadre familial, où les associés sont détenteurs de parts et non des biens. Les statuts permettent de désigner un gérant et d’organiser son fonctionnement selon l’objectif poursuivi.

Qu’est-ce qu’une SCI ?
Il s’agit d’une société ayant pour objet la détention et la gestion d’un patrimoine immobilier dont elle est propriétaire. Les associés de la SCI ne sont donc pas directement détenteurs des biens, mais des parts sociales de la société. Son patrimoine peut être mis en location ou à la disposition d’un ou de plusieurs associés.
Fonctionnement d’une SCI
Avantages d’une SCI
La SCI facilite la gestion d’un patrimoine immobilier, grâce à des statuts rédigés sur-mesure. Les droits des associés ne sont pas forcément proportionnels à leur part dans le capital.
La SCI peut servir à la séparation juridique entre l’activité d’une entreprise et ses murs, à la protection du conjoint ou d’un enfant, à la simplification de la transmission (le partage de parts entre les héritiers est plus simple) ou à la diminution des droits de donation ou de succession (les parts de SCI bénéficient d’une décote).
Inconvénients d’une SCI
Lors de la création, la SCI est soumise à un certain formalisme : rédaction des statuts, enregistrement au centre des impôts, immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS). Une SCI présente, en outre, plusieurs inconvénients sur le plan fiscal : les associés ne peuvent pas bénéficier des avantages du Pacte Dutreil dans le cadre d’une transmission d’entreprise, ni de l’abattement de 30 % sur la résidence principale en matière d'impôt sur la fortune immobilière (IFI).