Quelle assurance de prêt immobilier en cas d'obésité ?
L’obésité peut être considérée comme un risque aggravé dans le cadre d’une souscription à une assurance emprunteur. A partir de quand un surpoids peut-il avoir un impact sur l’assurance d’un crédit immobilier ? Quelles sont les conséquences concrètes ? Comment assurer son prêt immobilier quand on souffre d’obésité ?

Obésité : à partir de quel moment cela a-t-il un impact sur votre assurance ?
- entre 18,5 et 25, on parle d’une corpulence « normale ».
- Entre 25 et 30, on parle de surpoids.
- A partir de 30, on parle d’obésité.
- Entre 30 et 35, on parle d’obésité modérée.
- Entre 35 et 40, on parle d’obésité sévère.
- Entre 40 et 45, d’obésité morbide.
L’obésité peut être la source de problèmes de santé plus ou moins graves : diabète, hypertension, maladies cardiovasculaires, etc. Selon les assureurs, le surpoids peut avoir un impact sur le contrat d’assurance prêt dès que l’IMC atteint 31.
Conséquences de l’obésité sur l’assurance emprunteur
L’obésité peut entraîner certains problèmes de santé. Cet état de fait peut placer les personnes obèses dans la catégorie de profils d’assurés à risque aggravé pour les assureurs. En fonction des compagnies d’assurance auxquelles vous vous adresserez, les réponses pourront varier : certains vous assureront sans surprime, d’autres vous proposeront moins de garanties, certains pourront même refuser de vous assurer.
Leur verdict se basera en partie sur le questionnaire médical de votre dossier. En effet, au moment de souscrire une assurance emprunteur, un questionnaire de santé doit être rempli. On vous y demande notamment vos antécédents de santé, ainsi que votre taille et votre poids. Avec ces informations, les compagnies d’assurance peuvent procéder au calcul de votre IMC. Selon l’IMC, et les assureurs, on ne vous proposera pas forcément les mêmes garanties sur votre prêt immobilier.
Surpoids : comment assurer son crédit immobilier ?
Pour assurer son emprunt immobilier quand on est atteint d’obésité :
- La meilleure option est de passer par une délégation d’assurance : depuis la loi Lagarde (2010), il est plus facile d’opter pour une assurance externe, plutôt que pour l’assurance proposée par la banque chez qui vous contractez l’emprunt. Cela permet de mettre en concurrence plusieurs compagnies d’assurance, et de trouver une offre adaptée à votre situation, au meilleur prix.
- Dans le cas où vous essuyez plusieurs refus d’assureurs, il vous reste le recours de faire jouer la convention AERAS. Elle offre la garantie de trouver une assurance aux personnes présentant un risque aggravé de santé et donc, difficilement assurables.
- Des conseillers spécialisés vous accompagnent.
- Un contrat individuel avec des garanties équivalentes à celles des banques.
- Un tarif compétitif ajusté à votre situation.