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Combien faut-il avoir d'argent de côté à la retraite ?

20 min


Mis à jour le 25 septembre 2025

Comme de nombreux Français, vous devez sans doute vous demander ce que vous allez toucher à la retraite, et quel montant vous devez épargner pour maintenir votre niveau de vie pour vos vieux jours. Voilà les réponses à vos questions.

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Comment projeter ses revenus et son budget à la retraite ?

Taux de remplacement ou règle des 70-80 % : Quelle méthode de calcul utiliser ?

En France, le taux de remplacement, c’est-à-dire le ratio entre la pension de retraite perçue et le dernier revenu professionnel (salaire pour les salariés, traitement pour les fonctionnaires, bénéfices pour les indépendants) versé, se situe, en moyenne, à 74 %. Cela signifie que vous allez toucher environ 74 % de votre dernier salaire. 

D’où la règle dite des « 70-80 % ». Par exemple, si vous gagnez 3 000 euros par mois en fin de carrière, vous devriez percevoir entre 2 100 euros (70 % x 3 000) et 2 400 euros (80 % x 3 000) par mois à la retraite. En réalité, ce mode de calcul n’est pas fiable.

Taux de remplacement : des écarts importants selon le statut professionnel

En premier lieu, il faut savoir que le taux de remplacement est très variable selon les statuts professionnels : s’il se situe, en moyenne, à 75 % pour les salariés non-cadres, il tombe à 70 % pour les fonctionnaires, à 50 % pour les salariés cadres et même à 40 % pour les artisans et commerçants. 

Les raisons de ces écarts sont multiples :

  • Les primes perçues par les fonctionnaires ne sont pas prises en compte dans le calcul de leur retraite, car elles ne sont pas soumises aux cotisations vieillesse
  • Dans le secteur privé, la retraite de base est plafonnée et le rendement de la retraite complémentaire Agirc-Arrco a été abaissé, ce qui pénalise les salariés dont les salaires sont les plus élevés, c’est-à-dire généralement les cadres
  • Les indépendants cotisent proportionnellement moins à la retraite que les salariés.

Impact des trimestres manquants sur le taux de remplacement

En second lieu, il faut avoir en tête que le taux moyen de remplacement de 74 % s’applique aux actifs qui respectent leur durée d’assurance, soit le nombre de trimestres de cotisation requis pour toucher une retraite sans abattement qui varie selon la date de naissance de l’assuré (de 166 à 172 trimestres). Si vous n’avez pas tous vos trimestres quand vous partirez à la retraite, votre pension sera minorée de 1,25 % par trimestre manquant. 

Pour avoir une idée du montant de votre futur retraite, le mieux est de réaliser une estimation sur info-retraite.fr. Grâce à votre numéro de Sécurité sociale, ce site public et entièrement gratuit s’appuie sur vos données réelles de carrière pour réaliser la simulation. En quelques clics, vous pouvez savoir ce que vous pourriez toucher si vous prenez votre retraite à l’âge légal (l’âge minimum de départ, fixé de 62 à 64 ans selon la date de naissance), à l’âge où vous justifierez de votre durée d’assurance, et à 67 ans, l’âge à partir duquel la décote est automatiquement supprimée.

Quel sera mon besoin de revenus complémentaire à la retraite ?

Une fois que vous aurez effectué votre simulation sur info-retraite.fr, vous saurez quel sera le montant potentiel de votre retraite, et donc, votre manque à gagner à l’avenir. Par exemple, si vous passez de 4 000 euros par mois à 2 400 euros par mois, il vous manquera 1 600 euros par mois pour maintenir votre pouvoir d’achat. 

Là aussi, le calcul est quelque peu simpliste. À 65 ans, on ne vit pas de la même manière qu’à 45 ans ou même à 55 ans. Il faut donc tenter d’anticiper ses futurs besoins et projets pour évaluer le complément de retraite nécessaire pour bien vivre. Vous devez prendre en compte plusieurs facteurs.

Par exemple...

  • Si vous avez fini de rembourser votre crédit immobilier lorsque vous serez retraité, cela représente une dépense conséquente en moins,
  • Vous ne devriez plus avoir d’enfant à charge. Mais il vous faut penser au potentiel financement de la dépendance de vos parents,
  • Vos revenus étant moins élevés, vous devriez payer moins d’impôt. Mais vous ne pourrez plus profiter des parts fiscales de vos enfants,
  • Vos dépenses de santé vont augmenter avec l’âge. Vous aurez donc intérêt à souscrire une mutuelle qui propose de bons niveaux de remboursement et qui, en conséquence, coûtera plus cher,
  • Au début de la retraite, vous allez sûrement aller plus souvent au cinéma, au théâtre, au restaurant, et partir davantage en voyage. À la fin, vous devrez peut-être avoir recours à des services à la personne (aide-ménagère, livraison des courses...), voire financer un hébergement en Ehpad.

Bref, tout dépend de vos habitudes, de vos envies et de vos choix qui vont impacter votre niveau de dépenses. Vous allez peut-être moins dépenser ou plus dépenser à la retraite. À vous de voir.

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Combien avoir de côté selon l’âge ? L'épargne moyenne des Français à l'âge de 40 et 60 ans

Combien d'argent est-il recommandé d'avoir de coté à 40 ans ?

À 40 ans, il est recommandé d’avoir de côté l’équivalent de trois ans de salaire. Si vous gagnez, par exemple, 40 000 euros par an, il vous faut donc au moins 120 000 euros d’épargne.

Selon l’Insee, les Français âgés de 40 à 49 ans possèdent, en moyenne, près de 220 000 euros de patrimoine, mais ce montant intègre l’immobilier.

En outre, il est important de disposer aussi de liquidités, notamment pour faire face aux imprévus.

Combien d'argent est-il recommandé d'avoir de coté à 55-60 ans ?

À partir de 55 ans, il est conseillé d’avoir épargné l’équivalent d’au moins six ans de salaire. Soit, en reprenant l’exemple cité plus haut, 240 000 euros au minimum.

A savoir

On estime qu’il faut disposer d’au moins 300 000 euros pour percevoir une rente de 1 000 euros par mois à la retraite.

Par où commencer si je n’ai que très peu d’épargne à 60 ans ?

Il n’est jamais trop tard pour épargner. La seule différence sera que l’effort d’épargne sera plus important, puisque l’horizon de placement sera plus restreint. Il est, en effet, plus indolore financièrement d’atteindre un objectif d’épargne de 300 000 euros en commençant à mettre de côté à 30 ans, plutôt qu’à 60 ans.

Livret A

Si vous avez peu épargné avant 60 ans, il vous faut d’abord vous constituer une épargne de précaution, soit un matelas financier disponible pour faire face à une dépense imprévue (changement de la chaudière, réparation du toit, rappel des impôts...).

C’est le rôle du Livret A, dont le capital est garanti par l’État, les versements et les retraits peuvent être effectués à tout moment, et qui ne supporte aucun frais, ni aucune fiscalité. 

Le livret réglementé n’est, en revanche, pas suffisant pour se constituer un complément de revenu à la retraite : il est plafonné à 22 950 euros et sa rémunération est faible (1,7 % depuis le 1er août 2025).

Assurance vie

En plus du Livret A, il est donc judicieux de souscrire un contrat d’assurance vie multisupports, qui intègre un fonds en euros et une ou plusieurs unités de compte (UC), et qui n’est pas plafonné.

À 60 ans, il faut veiller à ne pas prendre trop de risques, puisqu’il vous faut vous assurer un revenu pour la retraite.

Le capital (le cumul des versements) du fonds en euros est justement garanti par l’assureur et les intérêts annuels sont définitivement acquis.

De leur côté, les UC, majoritairement investies sur les marchés financiers, permettent d’augmenter potentiellement le rendement du contrat.

Attention !

Les unités de compte n’offrent pas de garantie sur le capital. En cas de baisse des marchés, l’assuré peut enregistrer une perte. Cette moins-value sera toutefois « latente » (virtuelle), tant que le souscripteur n’effectuera pas de retrait (appelé « rachat ») sur son assurance vie.

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Quels placements privilégier pour préparer ou compléter ses revenus ?

L’épargne de précaution

Si vous avez atteint le plafond du Livret A de 22 950 euros, vous pouvez ouvrir un Livret de développement durable et solidaire (LDDS).

Le LDDS offre les mêmes avantages que le Livret A (liquidité, capital garanti, pas de frais, pas d’imposition des intérêts), à la différence que son plafond de versements s’élève à 12 000 euros.

En cumulant les deux livrets réglementés, vous pourrez donc mettre de côté 34 950 euros. Même si ce montant va augmenter chaque année sous l’effet des intérêts composés (les intérêts génèrent eux-mêmes des intérêts), cette somme est largement insuffisante pour vous constituer un revenu de complément à la retraite.

L'assurance-vie pour une rente mensuelle

Une fois à la retraite, vous pouvez généralement liquider votre contrat d’assurance vie en rente viagère. Il s’agit d’une somme, dont le montant est calculé en fonction de l’épargne capitalisée sur votre contrat et de votre espérance de vie, et qui est versée régulièrement (tous les mois, trimestres, semestres, ou une fois par an) jusqu’à votre décès.

Le PER pour un capital et/ou une rente

Comme son nom l’indique, le plan d’épargne retraite (PER) est spécifiquement destiné à la préparation à la retraite. Dès lors que vous partez à la retraite ou que vous avez atteint l’âge légal de départ, vous pouvez débloquer votre PER individuel (PERIN) en capital, en rente ou les deux à la fois. 

Dans ce dernier cas, c’est vous qui déterminez la répartition entre les deux sorties. Par exemple, vous pouvez décider de dénouer votre PERIN à 40 % en capital et à 60 % en rente. De quoi vous permettre de percevoir une somme à votre départ à la retraite pour vous offrir un beau voyage ou un camping-car, tout en touchant régulièrement de l’argent jusqu’à votre décès.

L'immobilier et les SCPI

Acquérir sa résidence principale

Acquérir sa résidence principale est souvent considéré comme la première épargne retraite. À juste titre : si vous avez fini de rembourser votre crédit immobilier à la soixantaine, vous n’aurez plus de dépenses de logement à payer à la retraite, hormis la taxe foncière, les factures d’énergie, l’assurance habitation et les travaux d’entretien.

Investissement locatif

L’investissement locatif permet de se constituer un complément de revenu à la retraite. L’objectif est là aussi de ne plus avoir de mensualités de remboursement de prêt immobilier à honorer une fois que vous aurez quitté la vie professionnelle. Les loyers perçus viendront ainsi utilement compléter vos pensions de retraite.

La société civile de placement immobilier (SCPI)

La société civile de placement immobilier (SCPI) permet d’accéder à l’investissement dans l’immobilier locatif à un coût nettement moindre. Il suffit de quelques milliers, voire quelques centaines, d’euros pour acheter des parts dans ce type de fonds, généralement investi dans l’immobilier d’entreprise (bureaux, commerces, entrepôts, hôtels...). Les investisseurs (appelés « associés ») perçoivent un pourcentage des loyers diminués des frais de gestion (ou « acomptes de dividende ») au prorata de leurs parts. Vous pouvez loger des parts de SCPI dans un contrat d’assurance vie multisupports ou dans un PER.

Le démembrement de propriété

Le démembrement est une opération qui consiste à séparer l’usufruit d’un bien (sa jouissance) de la nue-propriété (la propriété amputée de l’usufruit). Cette séparation peut être viagère (définitive) ou temporaire.

Le démembrement temporaire peut représenter une bonne solution pour préparer sa retraite.  

Il peut, par exemple, s’appliquer jusqu’au départ à la retraite. Vous pouvez ainsi être nu-propriétaire d’un bien immobilier durant votre vie active, la jouissance du bien revenant pendant ce temps-là à un usufruitier (généralement une entreprise). Vous bénéficierez alors d’une décote sur le prix d’acquisition (de l’ordre de 20 % à 40 %), puisque vous ne serez pas plein propriétaire du bien. 

À la retraite, vous récupérerez la pleine propriété. Vous aurez alors le droit de louer le bien immobilier pour en tirer des loyers ou de le revendre.

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Faut-il transformer son capital en rente ?

Comme vu précédemment, un contrat d’assurance vie ou un PER peut être dénoué à la retraite en capital ou en rente viagère. Ces deux modes de sortie présentent, chacun, des avantages et des inconvénients.

Les avantages et inconvénients de la rente viagère

Avantages

Le principal atout de la rente viagère est que cette prestation est servie régulièrement « à vie ». Avec une rente, vous êtes assuré de toucher une somme d’argent mensuellement, trimestriellement, semestriellement ou annuellement jusqu’à votre décès.

Inconvénients

  • La rente supporte, toutefois, des frais prélevés par l’assureur (appelés « frais d’arrérage »).
  • Par ailleurs, elle est fiscalisée.
  • Enfin, elle s'éteint au décès du rentier et ne peut donc pas être transmise à ses héritiers, sauf si l’assuré a souscrit une option de réversion. Il peut alors décider que tout ou partie de sa rente soit reversée à la personne de son choix (et pas forcément son conjoint). Cette option est, bien entendu, payante.

Les avantages et inconvénients du capital

Le capital correspond au cumul des versements sur une assurance vie ou un PER, majoré des gains. Vous pouvez ainsi toucher une somme importante à votre départ à la retraite.

Inconvénients

Mais le capital ne peut pas nécessairement vous assurer un revenu de complément jusqu’à votre décès.

Vous prenez le risque de le dépenser en quelques années : il pourrait ne plus vous en rester à la fin de votre vie, c’est-à-dire au moment où vous pourriez justement avoir besoin de financer des services à domicile ou un hébergement en Ehpad.

Avantages

Toutefois, vous avez la possibilité de ne pas retirer l’intégralité du capital de votre placement d’un coup :

  • Vous pouvez ainsi réaliser des retraits en plusieurs fois sur votre assurance vie, ce que l’on appelle des « rachats partiels ».
  • De la même manière, à compter de l’âge légal ou de votre départ à la retraite, vous serez autorisé à effectuer des sorties fractionnées en capital de votre PER, sur le modèle des rachats partiels.

A noter

Dans les deux cas, la partie non rachetée de votre assurance vie ou de votre PER continuera à générer des gains (intérêts annuels du fonds en euros, plus-values des unités de compte).

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Quelques conseils à l’approche de la retraite

La désensibilisation progressive de son épargne

Plus vous vous approchez de votre départ à la retraite et plus vous avez intérêt à sécuriser votre épargne : il vous faut, en effet, pouvoir compter sur vos économies pour compléter vos futures pensions de retraite et maintenir ainsi peu ou prou votre niveau de vie une fois que vous serez retraité.

Sécuriser votre épargne en réduisant les risques

Cette désensibilisation progressive de votre épargne au risque consiste à privilégier petit à petit les placements sécurisés (mais peu rémunérateurs) au détriment des placements risqués (mais potentiellement plus performants).

Assurance vie

Si vous détenez un contrat d’assurance vie multisupports, vous pouvez réaliser des arbitrages, c’est-à-dire des transferts de capitaux, de vos unités de compte non garanties vers votre fonds en euros au capital garanti.

Certains contrats proposent également une sécurisation automatique des plus-values. Cette option permet de définir un niveau de gains sur les unités de compte à partir duquel les plus-values des UC sont automatiquement transférées sur le fonds euros sécurisé. 

PER

La désensibilisation progressive au risque constitue le mode de gestion par défaut des PER, appelé « gestion profilée horizon retraite ». Là aussi, l’allocation d’actifs du plan est sécurisée au fur et à mesure que le souscripteur approche de sa date souhaitée de départ à la retraite. Les capitaux sont encore ici progressivement transférés des UC risquées au fonds euros garanti.

Ne plus avoir de crédit à charge

Outre la désensibilisation de son épargne au risque de perte, il est conseillé de ne plus avoir de crédit à rembourser à la retraite.

Comme vu plus haut, c’est particulièrement pertinent pour le prêt immobilier. Ce type d’emprunt peut représenter jusqu’à 35 % des revenus de l’emprunteur.

Ne plus avoir de telles mensualités à payer à la retraite permet de compenser totalement ou partiellement la baisse des revenus après la vie professionnelle, tout en assurant au propriétaire retraité d’avoir un toit jusqu’à la fin de ses jours.

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Pourquoi et comment se constituer une épargne de précaution ?

Une épargne de précaution est une réserve d’argent que l’on se constitue pour faire face à des dépenses imprévues. Il est recommandé d’épargner en priorité sur un livret l’équivalent de 2 à 3 mois de salaire pour pouvoir en disposer facilement en cas d’urgence et sans contraintes. Compléter cette réserve avec une assurance vie destinée à préparer vos projets permet d’améliorer sur la durée le niveau d’accumulation et le rendement de votre épargne. Votre argent reste disponible à tout moment en cas de besoin.

Combien mettre de côté par mois ?

Dans le contexte actuel, mettre de l’argent de côté est plus que jamais nécessaire. Que ce soit pour faire face à un imprévu, assurer sa sécurité financière, atteindre des objectifs financiers à plus long terme (acheter sa résidence, financer les études de ses enfants, sa retraite…), ou tout simplement pour combattre l’inflation, il est important de mettre en place une épargne régulière. L’objectif est de déterminer la bonne somme à mettre de côté chaque mois. Pour évaluer votre capacité d’épargne mensuelle, il n’y a pas de règle type. Le montant de l’effort est en fonction des habitudes de chacun. Notamment de son mode de vie. Combien mettre de côté chaque mois ? Découvrez nos réponses.

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