Décès : des aides financières souvent trop faibles

Karl D.


MAJ mars 2021

Lorsqu’une famille est touchée par le décès de l’un des parents, il faut savoir qu’en France des prestations de l’État existent pour surmonter les premières difficultés financières. Mais sont-elles suffisantes pour subvenir aux besoins d’une famille ? Après le décès d’un parent, famille et proches sont légitimement affligés et peu enclins à affronter les obligations administratives et financières. Pourtant, il revient au premier cercle d’intimes de prendre des décisions, mettre le protocole en place, faire face aux premières dépenses, solliciter les aides…

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Le défunt avait-il une assurance obsèques ?

La première obligation des héritiers est de payer les frais d’obsèques aux pompes funèbres. Les sommes à débourser d’emblée avoisinent les 3 500 à 4 000 €1. Pourrez-vous éviter de solliciter vos propres économies ?
Une première démarche consiste à savoir si le défunt avait pris ses dispositions en souscrivant un contrat d’assurance décès ou un contrat obsèques. Si vous n’en retrouvez pas trace, il est possible de s’adresser à l’Agira (Association pour la gestion des informations sur le risque en assurance) qui organisera votre recherche.

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Les fonds du défunt pour couvrir les frais d’obsèques

Même si les comptes du défunt sont bloqués, le conjoint, partenaire de Pacs ou enfant majeur peut s’adresser à la banque pour demander la mise à disposition des sommes relatives aux frais d’obsèques. La limite est fixée à 5 000 € et les fonds sont versés sur présentation de la facture ou du devis des pompes funèbres.

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Le capital décès de la Sécurité sociale : un montant variable

Vous pouvez ensuite solliciter les organismes sociaux. La Caisse primaire d’assurance maladie (Sécurité sociale) prévoit le versement d’un capital décès3 pour les ayants droit d’un salarié du secteur privé comme du public. Le montant de ce capital, destinée aux bénéficiaires prioritaires (le conjoint et les enfants) varie beaucoup selon la profession exercée par le défunt2.

  • Il était fonctionnaire :
    François, professeur des écoles en activité, est décédé à l’âge de 45 ans. Sa conjointe et ses deux enfants de moins de 21 ans ont touché la somme de 13 888 € : un tiers pour sa veuve (4 629,33 €) et deux tiers pour ses descendants (9 258,66 €).
  • Elle était salariée du privé :
    Chloé, déléguée médicale, 38 ans, est décédée dans un accident de la route. Son conjoint a reçu la somme de 3 476 €.
  • Elle était commerçante :
    Fatima, gérante d’une boutique de vêtements, est décédée à l’âge de 58 ans. Son mari a perçu la somme de 8 227,20 €.

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Les autres institutions

Les proches peuvent solliciter d’autres institutions pour obtenir des fonds. La demande sera soumise à certaines conditions.

  • En fonction de votre département de résidence, la Caisse d’allocations familiales peut débloquer des fonds relatifs aux obsèques d’un proche.
  • Les institutions communales peuvent également apporter leur soutien financier. Il est possible de solliciter son maire, qui peut accepter d’assumer les frais d’une cérémonie de crémation ou d’inhumation sur son territoire.
  • Le centre communal d’action sociale (CCAS) est également en mesure de vous aider à payer les frais d’obsèques pour ne pas aggraver les situations de précarité.
  • Les retraités du régime général peuvent s’adresser à la Caisse nationale d’assurance vieillesse (la CNAV) pour obtenir le remboursement à hauteur de 2 286,74 € maximum.

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Des aides pour répondre à l’urgence

La prise en charge de tout ou partie des frais d’obsèques est un soulagement non négligeable. Mais à moyen terme ? Ces aides, même cumulées, ne suffisent pas toujours à conserver le niveau de vie d’une famille de façon durable. Amputé d’un revenu, le budget est déséquilibré ce qui peut remettre en cause de nombreuses habitudes et projets.

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Des solutions pour une sécurité financière pérenne

Il y a d’autres solutions d’assurance pour faire face aux dépenses faisant suite au décès d’un proche. Vous pouvez par exemple régler vos funérailles à l’avance, grâce à l’assurance obsèques, ce qui permettra à vos proches de ne pas avoir à prendre en charge le coût financier de la cérémonie funéraire. Vous pouvez aussi, en souscrivant une assurance décès, assurer un revenu à vos proches afin qu’ils puissent continuer à vivre décemment. En cas de décès, conjoint et enfants, ou toute autre personne désignée, l’utiliseront pour subvenir à leurs besoins.

Côté MAIF

L’assurance décès Rassurcap Solutions permet de protéger financièrement vos proches sur le moyen et long terme. Un capital est choisi moyennant une cotisation mensuelle ou annuelle. En cas de décès, il est versé aux bénéficiaires du contrat.

Le contrat obsèques Sollicitudes a pour objectif de préparer et de financer à l’avance ses obsèques. Au moment du décès, le coût des funérailles est pris en charge, en totalité ou en partie, et un accompagnement est prévu pour aider les proches lors de ce moment difficile.


Le contrat collectif Sollicitudes a été souscrit par l'Association Solidarité Autonomie et Prévoyance (ASAP) auprès de MAIF et MAIF VIE, filiale assurance vie de MAIF. Ce contrat, conçu par MAIF et MAIF VIE, est géré par MAIF VIE pour compte commun et proposé par MAIF.
Le contrat Rassurcap Solutions est conçu et géré par MAIF VIE, filiale assurance vie de MAIF, et proposé par MAIF. Les Prestations de services du contrat sont mises en œuvre par IMA SERVICES.
MAIF - Société d’assurance mutuelle à cotisations variables - CS 90000 - 79038 Niort cedex 9.
MAIF VIE - Société anonyme au capital de 122 000 000 € - RCS NIORT 330 432 782 - CS 90000 - 79029 Niort Cedex 9.
Entreprises régies par le Code des assurances.
IMA SERVICES - Société par actions simplifiée unipersonnelle au capital de 3 553 329 euros - RCS NIORT 430 336 552 -118 avenue de Paris - CS 40000 -79033 Niort Cedex 9.
ASSOCIATION SOLIDARITÉ AUTONOMIE ET PRÉVOYANCE (ASAP) - CS 90000 - 79029 Niort cedex 9.

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