- maif.fr
- Famille et vie quotidienne
- Conseils sur l'assurance obsèques
- Obsèques : quelles sont les pratiques écologiques ?
Enterrement écologique : ce qu’il faut savoir
Antonin
4 min
MAJ novembre 2024
Lors de la préparation des obsèques, de nombreuses questions se posent : démarches administratives, dernières volontés du défunt, inhumation ou crémation… Autant de démarches et de possibilités qui nécessitent une décision et une organisation rapides dans les jours qui suivent le décès. Parmi les volontés dont peut avoir fait part le défunt : la prise en compte de l’impact environnemental des obsèques. Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous présentons les principales pratiques écologiques au moment des obsèques.
1
L'Enterrement ou la crémation, quel est le plus écologique ?
Qu'est-ce qu'un enterrement vert ?
Un enterrement vert est une pratique funéraire visant à minimiser l'impact environnemental. Elle implique généralement l'utilisation de matériaux naturels et biodégradables.
Les cercueils sont souvent en carton, en bois non verni ou en osier, et les urnes en fibres végétales ou en sel. Ces matériaux se décomposent rapidement sans polluer les sols.
Pour marquer l'emplacement de la tombe, on peut planter des arbres ou des fleurs de saison, au lieu des pierres tombales traditionnelles.
Les cimetières écologiques sont conçus pour préserver la nature. Aucun produit chimique n'est utilisé pour l'entretien de la végétation, et la dépouille n'a pas subi de soins de conservation.
Certaines familles choisissent même des méthodes innovantes comme l'humusation, où le corps se transforme en compost. Ces alternatives permettent de réduire significativement l'empreinte carbone des funérailles.
La crémation est plus écologique que l’inhumation
Lorsque l’on parle de l’organisation des obsèques, vient immédiatement la question du choix entre l’inhumation ou la crémation.
En se plaçant du point de vue des pratiques écologiques, une question se pose : quelle technique est la moins néfaste pour l’environnement ? Sur ce plan, c’est la crémation qui s’avère être la pratique la moins polluante. C’est ce qu’a révélé une étude menée par les Services funéraires de la Ville de Paris selon laquelle une inhumation équivaut à 3,6 crémations en termes d’émissions de CO21.
D’autres techniques existent, mais sont interdites en France
En France, vous n’aurez le choix qu’entre la crémation ou l’inhumation. Pour autant, d’autres pratiques existent et sont mises en place dans des pays étrangers.
C’est le cas par exemple de la promession, nécessitant de l’azote liquide pour transformer le corps en poudre qui pourra notamment servir à fertiliser les sols.
2
Inhumation : opter pour le cercueil biodégradable
Dans le cadre des obsèques, certaines prestations sont obligatoires.
C’est le cas du cercueil, ou de l’urne cinéraire. Or, comme tout matériau transformé, le cercueil pourra avoir un impact néfaste sur les sols au moment de sa décomposition. Depuis quelque temps, l’obligation de choisir un cercueil en bois a disparu.
Il est donc possible d’opter pour des alternatives en carton. Celles-ci admettent plusieurs avantages :
- moins chers,
- conçus à partir de matériaux recyclés
- et plus légers.
Principalement disponibles en ligne, ces alternatives ne sont pas proposées par tous les prestataires funéraires.
Enfin, vous pouvez toujours opter pour un cercueil en bois tout en essayant de réduire son impact sur l’environnement :
- bois venant de forêts françaises,
- sans solvant ni colle de synthèse,
- sans verni ni teinte,
- avec des cordes plutôt que des poignées en métal…
3
Chaque choix peut être bénéfique pour l’environnement
Les soins de conservation ne sont pas indispensables
Si les principales sources d’émissions polluantes sont clairement identifiées en matière d’obsèques, chaque choix peut permettre de réduire l’empreinte écologique des obsèques.
Il en va ainsi pour les soins de conservation, appelés thanatopraxie. Elle consiste souvent à utiliser des produits polluants pour les nappes phréatiques. Ces soins ne sont pas indispensables la plupart du temps et se distinguent de la « toilette mortuaire » (habillage et toilette).
4
C'est quoi un cimetière écologique ?
Vous pouvez aussi opter pour des cimetières écologiques. Plusieurs municipalités les mettent en place et tout doit y être biodégradable. Aussi, choisir un enterrement à même la terre plutôt que dans un caveau permet d’éviter la pollution du ciment et du béton.
5
Après les obsèques : penser à réduire l’impact des données numériques
Le décès pose la question de la gestion des données numériques et donc logiquement de leurs conséquences environnementales.
Cela n’est plus un secret : le stockage et la circulation des données numériques sont une source importante d’émissions de gaz à effet de serre. Cela est dû notamment aux nombreux serveurs requis et à la consommation énergétique de ces derniers.
Pour limiter au maximum l’empreinte écologique qui en découle
La meilleure option est de clôturer :
- les comptes concernés sur les réseaux sociaux,
- les adresses de courriers électroniques
- et les sites de commerce en ligne.
Enfin, les abonnements divers et variés peuvent être la source de relances ou de communications régulières par courrier ou directement en ligne. Résilier les abonnements du défunt permet donc de réaliser des économies tout en s’inscrivant dans les pratiques écologiques.
6
Comment régler ses obsèques de son vivant avec un contrat obsèques ?
Un contrat obsèques permet de prévoir de son vivant le financement de ses obsèques. Il est aussi possible grâce à ce type de contrat de consigner ses dernières volontés voire de choisir les prestations souhaitées pour ses funérailles.
Vous pouvez choisir entre différentes formules de cotisation :
- unique,
- temporaire
- ou viagère.
Les avantages sont multiples :
- Soulager vos proches du fardeau financier
- et garantir le respect de vos dernières volontés.
Côté MAIF
Financer et organiser ses funérailles, soulager ses proches avec notre contrat Assurance obsèques.
- Nous laissons le choix entre deux montants de capitaux ; l’assuré choisit celui le plus adapté à sa situation personnelle et ses besoins2.
- L’assuré peut laisser le choix du prestataire funéraire à ses proches ou décider d’organiser ses obsèques avec le prestataire de son choix.
- Le livret d’informations remis à l’assuré lui permet de consigner ses volontés et informer ses proches sur ses souhaits et ses choix pour l’inhumation.
1 « Étude sur l’empreinte environnementale des rites funéraires : inhumation vs crémation », Fondation des services funéraires de la Ville de Paris, 12 octobre 2017
« Sept conseils pour anticiper des funérailles écologiques », Le Monde, 26 octobre 2020
2Si le montant du capital décès n’est pas adapté alors le capital versé est susceptible d’être insuffisant pour couvrir la totalité des frais prévisibles d’obsèques.
Le contrat collectif Sollicitudes a été souscrit par l'Association Solidarité Autonomie et Prévoyance (ASAP) auprès de MAIF et MAIF VIE, filiale assurance vie de MAIF. Ce contrat, conçu par MAIF et MAIF VIE, est géré par MAIF VIE pour compte commun et proposé par MAIF.
MAIF - Société d’assurance mutuelle à cotisations variables - CS 90000 - 79038 Niort cedex 9.
MAIF VIE - Société anonyme au capital de 122 000 000 € - RCS Niort 330 432 782 - CS 90000 - 79029 Niort cedex 9.
Entreprises régies par le Code des assurances.
ASSOCIATION SOLIDARITÉ AUTONOMIE ET PRÉVOYANCE (ASAP) - CS 90000 - 79029 Niort cedex 9.