Lexique de la navigation


MAJ février 2023

Découvrez tout le vocabulaire nautique avec la liste des principaux termes techniques utilisés sur un bateau.

A

  • à contre : placement d'une voile ou de la barre dans le sens opposé.
  • abattée : mouvement d'un bateau qui abat.
  • abattre : éloigner l'axe du bateau du lit du vent. Le contraire est lofer (ou loffer).
  • abordage : approche volontaire contre un quai ou un objet flottant afin de s'immobiliser ou action involontaire, collision entre deux navires.
  • abri : la réglementation précise que "sont considérés comme abris les ports ou plans d'eau où le navire peut facilement trouver refuge et ou les personnes embarquées peuvent être mises en sécurité".
  • accastillage : ensemble de pièces en métal, plastique ou bois qui sont fixées sur le pont, comme les taquets, les chaumards, le daviet, les winches ou cabestans.
  • accoster : aborder, amarrer son bateau à la côte, soit par l'avant ou l'arrière, soit bord à bord avec un quai, un ponton ou à couple d'un autre bateau.
  • acte de francisation et titre de navigation : la francisation est une formalité douanière, certifiant la nationalité française et la propriété du navire. Elle concerne les navires de plaisance dont la longueur de coque est supérieure à 7 mètres (ou moins de 7 m si le navire doit se rendre dans les eaux territoriales étrangères).
  • adonner : rotation du vent de l’avant vers l’arrière. Le vent adonne lorsqu’il devient plus favorable pour la route idéale du voilier. Le contraire est refuser.
  • affaires maritimes : les affaires maritimes sont un service administratif chargé notamment de la coordination des stratégies de l’Etat relatives à la mer et de la surveillance des eaux territoriales et des littoraux français. Elle intervient également dans la gestion de la navigation de plaisance maritime et fluviale. Elle est est compétente en matière de : la sécurité et de la transition écologique des navires, les service maritimes (signalisation, sauvetage et surveillance), les politiques dédiées aux gens de mer : formation, enseignement, emploi, droit du travail, santé et protection sociale.
  • affaler : action de descendre une voile.
  • aft-cabine : cabine occupant l'arrière et toute la largeur d'un bateau du type vedette par exemple.
  • aiguillot : partie de la ferrure du gouvernail.
  • allure : angle d'un bateau par rapport au vent.
  • amener : affaler, abaisser une voile ou un pavillon de signalisation.
  • amer : objet fixe et visible de la côte servant de point de repère en mer et permettant de se rendre compte de la position du bateau (phare, feu, balise, château d'eau...).
  • amure : côté du bateau par lequel il reçoit le vent (« bâbord amures », lorsque le vent vient de bâbord ; « tribord amures », lorsque le vent vient de tribord).
  • ancre flottante : Entonnoir de toile frappé à l'extrémité d'un long bout que l'on file pour faire dériver le bateau dans le lit du vent.
  • anneau : 1 - Nom donné à une place de port. 2 - Pièce métallique qui selon sa position sur la coque peut servir au grutage et au remorquage d'un bateau (anneau d'étrave) ou au tractage d'un skieur (anneau de ski).
  • annexe : petite unité embarquée à bord d'une plus grosse qui permet de se rendre à terre ou d'accéder au bateau.
  • antifouling : peinture dite "antisalissure" destinée à empêcher les organismes marins de se fixer sur la coque des navires.
  • apparaux : ensemble des objets formant l'équipement d'un navire.
  • appareiller : partir, prendre la mer.
  • arbre : pièce métallique cylindrique assurant la transmission entre le moteur et l'hélice.
  • arceau : sorte d'arche qui, placée au dessus d'un cockpit ou d'un fly sert à fixer les antennes, les radars, les feux de navigation ou le plus souvent à tenir tendue une toile (taud).
  • ardent : se dit d'un bateau qui a tendance à se rapprocher du lit du vent.
  • ariser : prendre un (ou plusieurs ris) dans une voile permettant de diminuer la surface de voile.
  • armer : pourvoir un navire de tout ce qui lui est nécessaire pour naviguer (matériel obligatoire de sécurité, accessoires à la navigation; carburant, avitaillement, équipage, gréement...).
  • artimon : mot désignant sur un bateau à deux mâts (ketch) celui le plus petit et le plus en arrière du bateau, et également le nom de la voile enverguée dessus.
  • au large : en pleine mer, en haute mer.
  • au vent : position d'un objet sur un bateau se trouvant du côté du lit du vent.
  • aussière : gros filin qui sert d'amarre ou au remorquage.
  • avitaillement : ensemble des provisions embarquées à bord d'un navire.

B

  • bâbord : côté gauche d'un bateau en regardant vers l'avant.
  • bâbord amures : ce dit d'un voilier qui a le vent à gauche du mât.
  • baille à mouillage : coffre placé à l'avant du bateau, fermé par un capot dans lequel sont rangées l'ancre et sa ligne de mouillage.
  • bain de soleil : matelas fixé sur une plage avant ou arrière d'un bateau spécialement aménagée à cet effet.
  • balancine : fait partie des manœuvres courantes, cordage partant du haut d'un mât et servant à soutenir la bôme ou une vergue dans sa position au repos.
  • balcon : balustrade fixée à l'avant ou à l'arrière d'un bateau.
  • balise : marque servant au repérage en mer (bouées, feux, phares ...).
  • ballast : compartiment servant à gérer la statibilité des poids du bateau par le remplissage d'eau, permettant également à un sous-marin la plongée et la remontée en surface.
  • bande antiragage : renfort extérieur qui ceinture et protège les boudins d'un bateau pneumatique.
  • bannette : couchette individuelle à bord d'un bateau.
  • barbotin : couronne crantée sur laquelle viennent s'engager les maillons de la chaîne d'ancre.
  • barre : partie du gouvernail actionnée par le pilote du bateau, manche relié au safran ou roue(s) sur les plus gros bateaux.
  • barreur : celui qui tient la barre et donc qui dirige le voilier ou le bateau à moteur.
  • bas-hauban : câble qui permet de tenir le mât au niveau des barres de flèche.
  • bastaque : les bastaques fonctionnent par paire, une sur chaque bord du bateau. La bastaque au vent est bordée, celle sous le vent est choquée.
  • bastingage : garde-fou autour du pont.
  • bau : endroit le plus large d'un bateau.
  • beacher : dérivé du mot anglais "beach" qui veut dire plage et qui traduit l'action volontaire de s'echouer.
  • beaufort : échelle utilisée pour mesurer la force du vent, graduée de 0 à 12° inventée par un amiral britannique.
  • béquille : pièce métallique ou en bois empêchant un bateau de se coucher à marée basse.
  • béquiller : action qui consite à mettre en place les béquilles.
  • ber : berceau sur lequel repose un bateau lorsqu'il est à sec.
  • big boy : voile d'avant en tissu léger, de type tissu à spinnaker, envoyée sur le bord opposé afin de stabiliser le bateau, dont l'usage a pratiquement disparu.
  • bimini : petite capote en toile ou en matière rigide montée sur des arceaux qui protégent les éléments extérieurs du soleil ou des intempéries. Il est également caractérisé par le mot taud.
  • bitte : pièce de bois ou de métal cylindrique fixée verticalement sur le pont d'un navire pour enrouler les amarres.
  • BLU (Bande Latérale Unique) : système radiotéléphonique intercontinental permettant d'établir des liaisons bateau/terre, terre/bateau, bateau/bateau. Il constitue un système classique de communication pour les bateaux qui naviguent au long cours.
  • bolster : partie très souvent réservée au pilotage du bateau pouvant être munie d'une assise simple ou double et surtout utilisé pour les bateaux à vocation sportive.
  • Bôme : espar horizontal articulé dans l'axe (typiquement pour une grand-voile ou une trinquette.
  • bonnette : voile supplémentaire de beau temps que l'on peut établir sous une autre voile, par exemple sous la bôme de grand-voile pour augmenter la surface (usage devenu peu courant).
  • bord : côté du bateau.
  • border : désigne l'action de tirer (une écoute, par exemple).
  • bosse : cordage ou chaîne. Exemple : bosse de ris permettant de prendre un ris.
  • bouchain : angle formé par le fond et le coté de la coque (franc-bord).
  • boussoir : potence située à l'arrière d'un bateau, qui sert au levage puis à la mise à l'eau de l'annexe. Il en existe généralement deux afin d'offrir un point de levage à chaque extrémité de l'embarcation.
  • bout : désigne tout type de cordage sur un navire.
  • bow rider : banquette qui remplace le pont avant sur certains types de bateaux à moteur. Les bateaux équipés d'un bow rider sont souvent produits par des contructeurs Nord-Américains.
  • bracket : support supplémentaire ajouté au tableau de la partie arrière du bateau permettant de reculer l'emplacement du moteur afin de gagner en performances et parfois en habitabilité.
  • bras : cordages fixés aux deux extrémités inférieures du spinnacker.
  • bulbe : renflement de la partie avant d'un navire permettant de créer une vague et d'améliorer les performances du bateau en favorisant une meilleure pénétration dans l'eau. Rarement applicable aux bateaux de petites dimensions, il est fréquent sur les gros cargos, bateaux océanographiques ou militaires.

C

  • cabestan : treuil à axe vertical. Souvent utilisé pour les manoeuvres nécessitant un effort important. Sur les bateaux modernes, il ne reste plus que les winchs pour les manoeuvres et le guindeau pour le mouillage.
  • cabine : intérieur d'un bateau habitable pouvant accueillir, salon, cuisine ou chambre à coucher.
  • cabine-cruiser : bateau à moteur d'une longueur généralement supérieure à 8 mètres, doté d'une petite cabine, à mi-chemin entre le day-cruiser et la vedette.
  • cabotage : navigation qui consiste à se déplacer de port en port en restant à proximité immédiate des côtes.
  • cadène : la cadène est une pièce généralement métallique solidaire du pont du navire ou de la coque, sur laquelle sont frappés les câbles tenant le mât.
  • cale : partie du bateau comprise entre le fond de la coque et le pont le plus bas.
  • canot : embarcation le plus souvent de faible longueur mue soit à la rame, à la voile ou au moteur.
  • cape : allure utilisée (généralement par vent fort et dans le mauvais temps), pour récupérer un homme à la mer, pour limiter les efforts sur le voilier, pour permettre à l'équipage de se reposer ou pour effectuer des travaux.
  • capot de pont : Elément de protection amovible, généralement en plexiglas, qui favorise la ventilation et l'aération d'une cabine.
  • capot moteur : panneau amovible recouvrant la cale moteur sur les in-bord. Simple couvercle sur les hors-bords.
  • cardinal : système de balisage employé pour s'orienter en utilisant les points cardinaux. Peut servir par exemple à signaler un danger.
  • carenage : action de caréner, sortir un bateau hors de l'eau, pour le réparer, le nettoyer, le repeindre...
  • carré : partie initialement réservée aux officiers sur les grands navires. Aujourd'hui, ce terme désigne la partie habitable d'un bateau et plus particulièrement le coin des repas.
  • carte de circulation : ce titre de navigation correspond à la "carte grise" automobile qui certifie la conformité technique du bateau.
  • cat-boat : petit voilier à un seul mât pourvu d'une unique grande voile.
  • catamaran : bateau à deux coques séparées reliées par une structure.
  • cavitation : phénomène de perturbation des filets d'eau sur l'hélice. La cavitation induit des vibrations, une érosion des pales et une perte de rendement.
  • certificat international de bateau de plaisance : également appelé CIBP il est délivré à tous les bateaux ayant une longueur inférieure à 15 mètres. Le CIBP précise le numéro d’inscription ou d’immatriculation et vaut titre de navigation pour circuler à l’étranger sans autre formalité.
  • chaise (de moteur) : structure renforcée supportant un moteur in-bord ou permettant la fixation d'un moteur hors-bord.
  • chandelier : barre métallique fixée verticalement sur le bord du pont et sur laquelle court un câble ou un cordage faisant office de rambarde ou de garde corps.
  • chapeau : zone triangulaire permettant de localiser la position d'un bateau lorsqu'on fait le point avec trois relèvements, le bateau devant se trouver à l'intérieur du triangle.
  • chariot de renvoi d'écoute : poulie sur rail permettant de modifier la position des cordages (écoutes) nécessaires à la manoeuvre des voiles.
  • chaumard : est une pièce d'accastillage solidaire de l'étrave par où l'on passe les amarres
  • cigarette : constructeur italien de bateaux à moteur.
  • cintrage : courbure en principe légère du mât dans le sens longitudinal vers l'arrière sous l'effet de la tension de la voile ou du haubanage (cf. flamber).
  • cockpit : espace du bateau où se tient généralement le barreur et l'équipage.
  • commission de surveillance : elle a pour mission de procéder à l'immatriculation ou l'inscription des bateaux fluviaux, d'établir les permis de navigation des bateaux fluviaux, de renseigner sur les prescriptions techniques de sécurité applicables à chaque catégorie de bateau, d'informer sur les certificats de capacité de conduite des bateaux et de délivrer ces certificats.
  • compas : instrument de mesure qui donne le cap magnétique du bateau. Dans le compas, les graduations sont mobiles.
  • compas de relèvement : sorte de boussole marine permettant, grâce à une visée, de connaître la valeur de l'angle existant entre la direction de la visée et le nord magnétique.
  • contre rotation : mouvement inversé des deux hélices d'un bateau bimoteur annulant l'effet de couple.
  • contre-moulage : pièce en stratifié de polyester, placée à l'intérieur de la coque pour en assurer la rigidité.
  • coque moussée : coque dont les réserves de flottabilité sont injectées de mousse expansée à cellules fermées, ayant pour but son insubmersibilité.
  • coque ouverte : bateau non ponté et sans cabine, dont le poste de pilotage est placé sur une console centrale ou latérale.
  • corps mort : ancrage constitué d'une bouée en surface fixée au fond par une chaîne à un poids important (exemple : un bloc de ciment) auquel un bateau peut s'accrocher.
  • couple : amarrage d'un bateau parallèlement à un ponton ou à un autre bateau.
  • coursive : terme désignant tous les couloirs à bord d'un bateau.
  • croissant de bôme : pièce métallique pouvant coulisser autour de la bôme et solidaire du palan de l'écoute de grand-voile.
  • cuddy-cabine : bateau ressemblant à un grand runabout ou à un dinghy et doté d'une petite cabine.
  • curseur : sorte de chariot se déplaçant sur la barre d'écoute et permettant de modifier la direction de la traction de l'écoute de grand-voile.

D

  • dalot : petite ouverture pratiquée dans le pavois ou le tableau, pour que l'eau de pluie qui ruisselle sur le pont s'évacue.
  • dame de nage : creux pratiqué sur le bord d'un bateau (annexe) pour y encastrer l'aviron ou cheville de fer servant à le retenir.
  • davier : pièce d'accastillage située à l'avant du bateau par où passe la chaîne d'ancre.
  • day-cruiser : bateau de moins de 8 mètres comprenant une petite cabine qui contient un minimum d'équipement (coin cuisine, couchette double...).
  • deck-boat : bateau d'origine américaine d'une taille généralement comprise entre 5 et 8 mètres, caractérisé par un pont ouvert quasi rectangulaire et un poste de pilotage souvent décentré. Conçu principalement pour les eaux abritées, il se destine à un programme de loisirs polyvalents et peut être motorisé aussi bien en hors-bord qu'en in-bord.
  • déclinaison : angle existant entre le nord magnétique et le nord vrai. La déclinaison est fonction des attractions magnétiques et varie chaque année.
  • défense : nom usuel donné au pare-battage pour amortir les chocs sur les flans de la coque.
  • déflexion : phénomène de rejet des embruns sur les côtés du bateau au passage de la carène dans les vagues et permettant de garder les passagers au sec.
  • déjaugeage : phénomène de sustentation d'une carène sous l'effet de la vitesse au dessus de la ligne de flottaison (planning, surf, coque planante).
  • delphinière : sorte de plateforme installée dans le prolongement de l'avant du bateau pour observer les dauphins.
  • dépression : zone de basses pressions.
  • dérive : partie immergée dépassant de la coque en profondeur, pouvant être relevée, et destinée à s'opposer aux forces transversales générant une dérive (dériveurs, dériveurs lestés, planche à voile, bateaux à quille basculante, voiliers hollandais).
  • dessaler : synonyme de chavirer.
  • déventer : abriter du vent.
  • déviation : valeur de l'angle existant entre la lecture d'un compas juste et celle d'un compas faussé par diverses attractions magnétiques s'exerçant à proximité.
  • dinghy : petite coque planante propulsée par un hors-bord.
  • dormant : partie fixes du gréément.
  • double rotation : système de deux hélices qui tournent en sens contraire sur un même axe afin d'éviter l'effet de couple, le bateau ayant habituellement tendance à tirer du côté où l'hélice tourne.
  • draille : (aussi appelé bas-étai), étai (câble) d'acier renforçant le mât de la mi-hauteur à l'étrave, il sert aussi à établir la trinquette.
  • drisse : élément du gréement courant, servant à hisser ou affaler une voile.
  • duoprop (moteur) : nom donné à la double rotation par Volvo (plus exactement par le motoriste Volvo Penta) son inventeur.

E

  • échelle de Beaufort : échelle utilisée pour mesurer la force du vent, graduée de 0 à 12° inventée par un amiral britannique.
  • echouage : manœuvre consistant à échouer volontairement un bateau pour faire escale dans une anse ou caréner le bateau par exemple.
  • echouement : échouage involontaire.
  • echouer : conduire par l'avant un bateau sur une plage afin de débarquer (couramment et improprement remplacé par l'anglicisme beacher).
  • écope : récipient muni d'une poignée et servant à vider l'eau accumulée dans les petites embarcations.
  • écoute : bout (cordage) servant à régler l'angle d'une voile par rapport au vent.
  • écubier : trou pratiqué dans la coque ou dans les pavois pour le passage des aussières.
  • effort sur une voile : qui est le mécanisme de poussée par le vent sur la voile.
  • embase : partie immergée de la transmission d'un moteur in-bord Z-drive ou hors-bord supportant l'hélice.
  • embraquer : tirer fortement un cordage.
  • empanner : changer d'amure vent arrière. On emploie aussi le terme "virer lof pour lof".
  • enfourner : enfoncer la proue et l'avant du pont sous l'eau.
  • engagement : on dit qu'il y a engagement lorsque l'avant d'un voilier a dépassé l'arrière d'un autre voilier. Terme de régate.
  • engins de plage : les embarcations dont la longueur de coque est inférieure à 2,50 mètres ; Les embarcations mues exclusivement par l'énergie humaine énumérées ci-dessous : Les embarcations dont les caractéristiques sont les suivantes : - soit une longueur de coque inférieure à 4 mètres ; - soit une largeur de coque inférieure à 0,45 mètre. En cas d'embarcation multicoque, la largeur mentionnée ci-dessus est obtenue par l'addition de la largeur de la coque principale et du ou des flotteurs latéraux, à condition que ces derniers aient une longueur égale ou supérieure à 1,5 mètre. Cette largeur doit être inférieure à 0,40 mètre. En outre, les embarcations propulsées au moyen d'avirons, dont la largeur de coque est inférieure à 1 mètre, sont considérées comme des engins de plage lorsque le ratio L/l est supérieur à 10 (L étant la longueur et l la largeur). Les embarcations gonflables.
  • épisser : tresser un cordage avec un autre.
  • épontille : colonne verticale (bois, fer...) soutenant le pont.
  • équipet : planche fixée au mur de la cabine servant au rangement des petites affaires.
  • équipage : ensemble des personnes embarquées à bord du bateau pour en assurer les manoeuvres.
  • estime : navigation en évaluant la position vraisemblable du voilier à tout instant en tenant compte de sa vitesse, des courants, de la dérive et éventuellement des changements de cap.
  • étai : élément du gréement, soutenant le mât sur l'avant, fait partie des manœuvres dormantes.
  • étalingure : brêlage de cordage entre le puits et la chaîne destiné à être coupé en cas d'urgence.
  • étarquer : action de tendre fortement un bout.
  • étrave : partie avant du voilier.

F

  • fardage : tôles en saillie anti-chute à l'avant du bateau, prolongeant l'étrave en hauteur. C'est généralement sur les fargues que le marinier inscrit en gros la devise de son bateau. En maritime, c'est le pavois.
  • fargue : superstructure d'un navire au dessus de la ligne de flottaison. Cela provoque de la prise au vent. Les unités à grande partie émergée et à superstructures très hautes sur l'eau sont handicapées par leur fardage lors des manœuvres au port par fort vent de travers.
  • faseyement : flotter, battre au vent, en parlant de voile.
  • faseyer : flotter, battre au vent en parlant d'une voile.
  • ferler : action de plier une voile (ferler la GV sur la bôme)
  • ferrite : partie supérieure du radiogoniomètre.
  • filière : cordage de sécurité tendu horizontalement auquel l'équipage peut s'accrocher en cas de grosse mer.
  • filoir : guide dans lequel coulissent les écoutes de foc ou de spinnaker.
  • fishing : terme d'origine américaine désignant un bateau destiné à la pêche au gros, plus grand et plus puissant que les pêche-promenade.
  • flamber : un mât ou tout autre espar est flambé quand il est tordu sous l'action des forces s'exerçant sur lui (cintrage).
  • flèche : partie supérieur du mât au dessus des barres de flèche.
  • flot : marée montante.
  • fly-bridge : partie aménagée sur le toit de la cabine de certaines vedettes et abritant un poste de pilotage annexe ou principal. Plus couramment appelé fly, il porte parfois le nom de sedan.
  • foc : voile située en avant du mât.
  • focquier : équipier chargé de la manoeuvre du foc.
  • force (du vent) : voir échelle Beaufort.
  • franc-bord : hauteur entre la surface de l'eau et le niveau du pont. Ce terme désigne aussi par extension les côtés de la coque.
  • frégate : se dit d'une coque plus large au niveau de la flottaison qu'au niveau du pont ou du plat-bord.
  • fuite : allure de sauvegarde au portant pour étaler le mauvais temps.

G

  • gaffe : espar ou longue perche en bois ou en aluminium, munie d'un crochet, notamment utilisé(e) lors des manoeuvres pour attraper une ligne de mouillage ou une bouée.
  • galhauban : filin servant à tenir les mâts permettant de raidir la partie supérieure d'un mât sur les côtés et vers l'arrière.
  • garcette : cordage fin pouvant servir à modifier la surface de la grand-voile.
  • gaz de commande ou manette de gaz : Accélérateur à main qui parfois sert aussi d'inverseur.
  • gel-coat : résine synthétique utilisée dans l'habillage des coques.
  • génois : foc avec un recouvrement important de la grand-voile (point d'écoute en arrière du mât). La taille et le grammage du génois peuvent être très variable pour un même voilier (Code 0, génois lourd, médium, léger...) ou souvent modèle unique sur enrouleur (GSE).
  • girouette : plaque mobile autour d'un axe vertical servant à indiquer la direction du vent reçu par un voilier. La girouette est placée en haut du mât.
  • gîte : inclinaison latérale du bateau sous l'effet du vent ou d'un mauvais équilibrage des masses embarquées.
  • godille : aviron qui se manipule depuis l'arrière du bateau, en faisant un mouvement en huit. La godille permet à un marin seul de déplacer une embarcation, même assez lourde. Sur un voilier bien équipé, elle peut aussi servir à rentrer au port sans voile ni moteur, en général sous le regard admiratif des connaisseurs.
  • gouvernail : pièce immergée à l'arrière d'un bateau qui modifie, selon son orientation, la trajectoire de celui-ci. Cet élément se trouve uniquement sur les bateaux à moteur équipés d'une transmission en ligne d'arbre.
  • gouvernail : dispositif mobile destiné au contrôle directionnel d'un bateau et plus généralement de tout engin se déplaçant sur ou dans l'eau.
  • GPS : abréviation de Global Positionning System, mode de positionnement par satellite mis au point par le département de la Défense des Etats-Unis. Il indique la longitude, la latitude, l'altitude et la vitesse des déplacements.
  • grand foc : un des focs porté par des voiliers à plusieurs étais.
  • grand-voile : voile principale du navire, hissée à l'arrière du grand mât, dont la forme a beaucoup évolué au cours de l'histoire de la voile.
  • grappin : petite ancre.
  • gréement : ensemble des mâts, étais et voiles d'un voilier.
  • guide de mouillage : renfort situé à l'avant d'un bateau pneumatique, dans le prolongement de la baille à mouillage, et servant à protéger le boudin contre les frottements de la chaîne.
  • guindeau : treuil, manuel ou électrique, le plus souvent placé sur la plage avant avec un axe horizontal ou vertical, qui permet de manœuvrer la chaîne et les lignes de mouillage.

H

  • hale-bas : fait partie des manœuvres courantes, le plus souvent un palan, tirant la bôme vers le bas, généralement fixé au pied du mât.
  • haler : tirer sur un câble
  • hard top : toit en polyester recouvrant le poste de pilotage et une partie du cockpit sur certaines vedettes ou certains voiliers.
  • harnais de sécurité : sorte de ceinture que l'on porte de nuit ou lorsque le temps se gâte. Elle est reliée au voilier par un cordage et évite ainsi de tomber à l'eau.
  • hauban : élément du gréement dormant d'un voilier, soutenant un mât latéralement.
  • hélice de surface : hélice qui fonctionne à demi immergée, souvent utilisée sur les offshores.
  • hiloire : partie supérieure des flancs d'un cockpit.
  • hisser : action de monter une voile, une charge. En ancien français « Ysser » ou « inse ». Hisser vient très probablement du vieux norrois « hoist » ; on le retrouve dans le néerlandais « hijsen », le norvégien « heise » ou le suédois « hissa ».
  • homologation : certification des aptitudes d'un bateau à naviguer en fonction des différentes conditions de mer, exprimée en catégorie de conception (A, B, C et D) pour un nombre de passagers donné.
  • hors-bord : moteur monté sur le tableau arrière d'un bateau. Il est par définition plus facile à monter et à démonter qu'un moteur in-bord. Par extension, il s'agit d'une coque équipée de ce type de moteur.
  • hublot : ouverture vitrée pratiquée dans la coque.
  • hydrofoil : patins placés sous la coque, au niveau de l'embase moteur, sur lesquels le bateau prend appui avec la vitesse et qui permettent un déjaugeage plus rapide.
  • hydrojet : mode de propulsion par turbine, qui aspire l'eau vers le centre de la carène et la rejette avec force vers l'arrière.
  • hypalon : tissu enduit de caoutchouc de synthèse au recto et de néoprène au verso.

I

  • immarsat : abréviation International Maritime Satellite Organization. C'est un système de communication international par satellite possédant trois standards plus ou moins performants et onéreux.
  • in bord : moteur installé à l'intérieur de la coque d'un bateau.
  • in-haler : manœuvre permettant de haler le point d'écoute du génois (ou du foc) vers l'intérieur, au moyen d'un anneau fixé sur un cordage et coulissant autour de l'écoute.
  • inshore : bateau de course pour les rivières et les plans d'eau intérieurs.
  • insubmersible : qui ne peut couler.
  • inverseur : sorte de boîte de vitesses à trois rapports : avant, point mort, arrière. L'inverseur s'actionne avec une manette couplée à celle des gaz et sert à ralentir le bateau à moteur.

J

  • jauge : règle graduée servant à évaluer la contenance d'un bateau, autrement dit son tonnage, son unité de mesure qui est le tonneau.
  • jet : engin à moteur équipé d'une propulsion par hydrojet, pouvant se conduire debout ou assis selon le type de machine. On les appelle aussi jet-skis, employant ainsi le nom qui fut donné aux premiers modèles par leur fabricant Kawasaki.
  • jupe : prolongement de la coque arrière du bateau juste au dessus de la surface de l'eau formant une sorte de marche pied.
  • jusant : se rapporte aux courants générés par la marée descendante.

K

  • ketch : voilier à deux mâts, dont le grand mât est situé à l'avant et le plus petit, appelé mât d'artimon, est sur l'arrière mais en avant de la mèche de safran.
  • kit camping : toile que l'on dispose sur le bateau de façon à recouvrir le pont et à former un abri semblable à une tente afin de pouvoir passer quelques nuits à bord.
  • kitesurf : le kitesurf est un sport de traction qui se pratique sur l'eau. Sport nautique à part entière, parfois appelé fly surf ou seulement kite (kite signifie en anglais cerf-volant), il consiste à être tracté par un cerf-volant, appelé aile, et à glisser sur une planche de surf de taille souvent réduite.

L

  • laize : nom des bandes de toile qui sont cousues ensemble et qui forment la voile.
  • largue : vent venant sensiblement de travers par rapport à la route d'un voilier. C'est une allure portante.
  • larguer : terme employé par les marins pour dire "lâcher", détacher, laisser filer un cordage ou une manoeuvre.
  • latéral : système de balisage indiquant de quel côté un navire, venant du large et entrant dans le port, doit laisser les marques qu'il rencontre.
  • latte : morceau de bois ou de plastique que l'on introduit dans un fourreau de la grand-voile pour raidir sa partie arrière et l'empêcher de battre.
  • learning-post : élément placé derrière la console permettant de piloter en position debout avec un appui fessier.
  • lift : mécanisme fréquemment utilisé sur les bateaux de course, qui permet de faire varier la hauteur d'un hors-bord en navigation afin d'augmenter ses performances (le lift s'installe entre le tableau du bateau et le moteur hors-bord).
  • ligne de flottaison : ligne de séparation entre la partie immergée et la partie émergée de la coque, donc entre les oeuvres vives et les oeuvres mortes.
  • ligne de sonde : courbes indiquant les hauteurs d'eau sur la carte.
  • liston : angle entre la coque et le pont. Par extension, il s'agit de la baguette de protection recouvrant cet angle.
  • loch : instrument permettant de mesurer la vitesse d'un voilier ou la distance parcourue.
  • lofer : rapprocher l'axe du bateau du lit du vent. Le contraire est abattre.
  • longueur de coque : longueur de la coque seule.
  • longueur hors tout : longueur totale du bateau, mesurée sans que plus rien ne dépasse, et qui comprend donc les accessoires, la plage de bain, la delphinière...
  • louvoyer : action de virer successivement de bord du près au près dans le but de remonter au vent.
  • lover : enrouler un cordage en faisant des spires.

M

  • main courante : barre en métal ou en bois, placée de part et d'autre d'une échelle, au-dessus d'un pare-brise, le long des passavants. D'une manière générale, il s'agit de toute poignée permettant de se tenir à bord d'un bateau.
  • maître bau : largeur maximale d'un bateau.
  • manille : anneau susceptible d'être ouvert à une extrémité et servant à relier deux pièces, le plus souvent métallique.
  • mariniser : adapter à l'eau de mer.
  • marnage : différence de niveau entre une pleine mer et une basse mer successives.
  • marsouiner : être animé d'un mouvement de tangage rappelant les sauts hors de l'eau des marsouins.
  • mât : vis de la manille.
  • mât d'artimon : mât arrière du ketch.
  • matosser : action de déplacer le matériel du bord (y.c. les voiles) au vent afin d'augmenter le couple de rappel (et la performance du voilier).
  • mèche : axe de rotation du safran, placé derrière la coque ou traversant parfois celle-ci dans la jaunière.
  • membrure : ensemble des éléments de charpente transversale d'une coque en bois. C'est la cage thoracique de la coque.
  • mid-cabine : cabine secondaire située sous le poste de pilotage et abritant un couchage simple ou double.
  • mille nautique : unité de mesure des distances en mer. Un mille nautique représente 1,852 kilomètre. Il ne faut pas le confondre avec son homonyme, le mille terrestre, une unité de mesure anglo-saxonne qui est égale à 1,609 kilomètre.
  • monocoque : bateau ne possédant qu'une seule coque, par opposition au catamaran (deux coques couplées) ou au trimaran (trois coques).
  • mortes-eaux : marées ayant un faible coefficient.
  • motor-yacht : bateau à moteur de plus de 15 mètres doté d'un équipement luxueux et d'une motorisation puissante.
  • mou : se dit d'un bateau qui a tendance à abattre.
  • moufle : (« muffula » en latin médiéval) est un dispositif mécanique qui permet le levage d'une charge par plusieurs brins de câble ou filin, afin de démultiplier l'effort de traction.
  • mouillage : emplacement ou situation d'un bateau immobilisé sur son ancre. Il s'agit aussi de l'ensemble même du matériel de mouillage (apparaux) comprenant l'ancre, la chaîne, la ligne textile ...
  • mouille : bateau ancré.
  • moustaches : sortes de haubans, câbles ou chaînes, tenant latéralement le bout-dehors.

N

  • nable : trou circulaire pratiqué dans la coque, le cockpit ou le pont pour vidanger l'eau entrée dans le fond du bateau.
  • nord magnétique : nord indiqué par une boussole ou un compas.
  • nord vrai : nord des cartes, parallèle aux méridiens.
  • nordet : vent de nord-est.
  • nordoit : vent de nord-ouest.
  • nourrice : réservoir autonome des moteurs hors-bord.
  • nœud : le nœud est une unité de mesure de la vitesse utilisée en navigation maritime (et aérienne). Un nœud correspond à un mille marin par heure, soit 1,852 kilomètre par heure.

O

  • oeuvres mortes : Ensemble des parties du bateau situtées au-dessus de la ligne de flottaison.
  • oeuvres vives : Ensemble des parties du bateau situées sous la ligne de flottaison.
  • offshore : Bateau de course en mer et, par extension, bateau de plaisance capable de dépasser 50 noeuds. L'offshore se caractérise par une coque très longue et fine ainsi que par des moteurs surpuissants.
  • orin : œillet permettant de frapper un bout sur une ancre. Lorsque l'ancre est bloquée, le bout, généralement muni d'un flotteur pour permettre de le retrouver facilement, permet de tirer sur l'ancre pour la dégager. Dans le langage populaire le terme orin désigne généralement le bout lui-même.

P

  • palan : cordage monté avec des poulies permettant la multiplication de la force de traction manuelle par le nombre de brains du palan.
  • pale : c'est une des ailes d'une hélice.
  • pare-battage : objet suspendu le long du quai ou de la coque pour amortir les chocs afin de protéger la coque.
  • pas : déplacement longitudinal qu'une hélice parcourt en un tour. Il existe un pas théorique (gravé sur l'hélice) et un pas réel, qui représente la distance réellement parcourue.
  • passavant : passage qui, situé sur les côtés du rouf, permet de circuler entre l'arrière et l'avant du pont.
  • passerelle de débarquement : Planche qui réunit le quai au bateau pour en faciliter la montée ou la descente.
  • pataras : élément du gréement dormant d'un voilier, simple ou double, soutenant le mât (depuis son sommet) sur l'arrière.
  • pavois : partie verticale de la coque qui dépasse du pont pour former un garde-fou, située en général sur la plage avant des grandes unités, mais pouvant aussi ceinturer tout le pont.
  • pêche-promenade : coque semi-planante, souvent équipée d'une petite cabine, et principalement conçue pour la pêche côtière.
  • pétole : absence de vent et mer étale.
  • pied : unité anglaise de longueur, couramment utilisée pour indiquer les dimensions d'un bateau. Un pied est divisé en 12 pouces et il correspond à 30.48 centimètres.
  • pinoche : morceau de bois tendre qui sert à boucher un trou circulaire dans une coque, à obturer une fuite de réservoir ou de vanne, ou encore à obstruer une durite.
  • plage de bain : plateforme placée à l'arrière du bateau, le plus près possible de l'eau pour faciliter la baignade et la remontée à bord.
  • plaque antiventilation : plaque située au-dessus de l'hélice pour éviter la ventilation. Elle est parfois improprement appelée plaque anticavitation.
  • plat-bord : rebord qui ceinture le pont.
  • pneumatique : unité constituée d'un boudin gonflable en forme de U et d'une carène gonflable (à "fond souple") ou rigide ("semi-rigide"). Ce bateau est couramment appelé pneu et improprement Zodiac, du nom du constructeur.
  • poignée de portage : poignée disposée le long des flotteurs d'un pneumatique, à l'extérieur, pour le porter ou le hisser sur la plage.
  • point : déterminer la position d'un bateau sur la carte. Les trois angles d'une voile triangulaire : point d'amure, point d'écoute, point de drisse.
  • polyuréthane : tissu enduit de polyuréthane, appelé communément PU pour les bateaux pneumatiques.
  • pompe de cale : dispositif servant à vider l'eau embarquée à l'intérieur de la cale.
  • pont : plate-forme raidie par des éléments de structure longitudinaux et transversaux, généralement placés en dessous, construite pour empêcher l'envahissement de l'eau dans le navire et/ou supporter les charges à transporter ; comparable au plancher ou étage dans un bâtiment.
  • port à sec : le port à sec est une solution de parking des bateaux à terre. Voir aussi hivernage.
  • pouce : unité de longueur anglo-saxonne équivalant à 2,54 centimètres.
  • poupe : partie arrière d'un bateau.
  • poussée vélique : force perpendiculaire exercée par le vent sur la voile quel que soit son angle d'attaque.
  • prao : pirogue à balancier originaire d'Océanie, ancêtre des multicoques.
  • prélart : housse qui protège, entre autres, les sièges et les instruments des intempéries
  • près : allure pour un voilier qui remonte au vent.
  • presse : sorte de joint assurant l'étanchéité au niveau du trou de passage de l'arbre d'hélice à travers la carène.
  • propulseur d'étrave : hélice placée à l'avant des grosses unités perpendiculairement à l'axe de la coque. Cette hélice est notamment utilisée pour les manoeuvres de port.
  • proue : avant du bateau. 
  • puits à chaine : logement de la chaîne d'ancre.
  • puits de dérive : logement dans la coque permettant de faire coulisser un plan anti-dérive verticalement en empêchant les entrées d'eau (dériveurs, dériveurs lestés, planche à voile, bateaux à quille basculante).
  • PVC : tissu enduit au recto et au verso de polychlorure de vinyle.

Q

  • quartier maritime : un quartier maritime était le nom donné aux services déconcentrés de l'Etat placés sous l'autorité du ministre chargé de la mer. Le port d'attache est indiqué sur l'acte de francisation. Il correspond à un des quartiers des affaires maritimes.
  • quête : angle inférieur à 90° formé par le mât et la ligne de flottaison. Dans le plan longitudinal du voilier, c'est l'angle d'inclinaison du mât vers sa poupe (quête positive) ou plus rarement vers la proue (quête négative)
  • quillard : voilier monocoque muni d'une quille.
  • quille : partie sous le bateau faisant office de contre-poids (grâce au lest) et de plan anti-dérive (quille fixe). La quille peut-être pivotante latéralement pour augmenter le couple de rappel. Dans ce cas, des dérives sont intégrées au bateau. La quille peut aussi être relevable verticalement sur certains voiliers.

R

  • radar : appareil électronique de détection pour le repérage en mer.
  • radiogoniomètre : récepteur radio placé à bord d'un voilier et permettant de faire le point en déterminant la direction des radiophares qui émettent des radiosignaux dont les indicatifs et les fréquences sont connus.
  • ragage : frottement d'un cordage sur un objet provoquant une usure.
  • rappel : action pour l'équipage de se porter au vent pour augmenter le couple de redressement : se coucher sur le pont, s'assoir au vent, les jambes à l'extérieur... Différents moyens peuvent être utilisés pour augmenter encore le rappel (planche, sangle, trapèze). Les règles de course définissent les formes de rappel utilisables.
  • rapporteur breton : instrument combinant et remplaçant la règle et le rapporteur ; il permet de porter un relèvement sur la carte.
  • raquetter : tendance d'une embarcation planante à ricocher d'un bord à l'autre à vive allure.
  • réa : (mot masculin) c'est la partie mobile de la poulie autour de laquelle vient tourner le bout.
  • reflux : marée descendante.
  • refuser : rotation défavorable du vent de l’arrière vers l'avant. Le contraire est adonner. ·
  • règle auto-cap : instrument similaire au Rapporteur breton. ·
  • relèvement : détermination de l'angle existant entre le nord et la direction de la visée d'un amer.
  • renflouer : remettre à flot un bateau échoué ou coulé.
  • ridoir : ensemble de pièces métalliques permettant de tendre un câble (étai, haubant, bas-hauban, pataras...).
  • ris : système pour diminuer la surface d’une voile, par plis.
  • risée : augmentation soudaine de la force du vent.
  • rocambeau : pièce mobile coulissant sur le bout'hors sur laquelle on amure le foc (gréements traditionnels)
  • roll bar : arceau en polyester ou en inox placé à l'arrière du bateau et destiné à recevoir les feux, les antennes...
  • rotation : mouvement de l'hélice.
  • rouf : forme francisée du mot anglais "roof". Superstructure sur le pont d'un navire qui correspond au "toit" de la cabine. ·
  • rouleau : enrouler la partie inférieure de la grand-voile autour de la bôme pour diminuer sa surface.
  • roulis : mouvement oscillatoire transversal du bateau. Voir aussi tangage.
  • runabout : bateau de moins de 9 mètres, à la ligne sportive et propulsé par un moteur in bord. Son avant peut être ponté, mais il présente le plus souvent un espace ouvert en bow rider.

S

  • safran : partie immergée et pivotante du gouvernail permettant d'orienter le bateau. ·
  • saisine : cordage, ou poignée, généralement fixé sur le dessus des boudins d'un pneumatique, permettant essentiellement de se tenir en navigation. ·
  • sancir : chavirage du bateau cul par-dessus tête, la proue s'enfonçant profondément dans l'eau au-delà du point d'équilibre si bien que la coque se retourne complètement. Cela arrive surtout aux multi-coques par fort vent arrière.
  • sandwich : se dit d'un matériau composé d'une partie interne légère et de deux peaux plus résistantes. Léger et solide, ce matériau est très utilisé dans les constructions navales.
  • sangle : tresse de textile dans lesquelles se calent les pieds de l'équipier d'un dériveur sorti au rappel pour limiter la gîte.
  • saute-vent : petit pare-brise.
  • sedan : voir le mot fly-bridge.
  • siège jockey : siège sur lequel on s'assoit à califourchon.
  • sillage : trace laissée dans l'eau par un corps en mouvement, un bateau ou un skieur par exemple.
  • skipper : désigne la personne qui dirige à bord. Aussi appelé barreur lorsqu'il s'agit d'un voilier ou commandant pour un bateau moteur.
  • slopp : voilier ayant un seul mât.
  • sonde : instrument permettant de connaître la hauteur d'eau sous le bateau à un moment donné.
  • souquer : serrer fort un noeud, un cordage.
  • sous le vent : position d'un objet sur un bateau se trouvant du côté opposé au lit du vent.
  • sous-barbe : câble ou chaîne maintenant le bout-dehors dans l'axe du navire et horizontalement.
  • speedomètre : appareil qui mesure la vitesse d'un bateau. Souvent contracté en "speedo".
  • spi : diminutif de " spinnaker ", grande voile envoyée tout à l'avant du voilier pour augmenter significativement la surface de voilure sous allure portante. En course, les solitaires gardent le spi au-delà de 30 nœuds de vent.
  • stick : rallonge articulée de la barre de gouvernail.
  • sun deck : bateau à moteur de 5 à 9 mètres de long à mi-chemin entre un open et un cabin-cruiser. Il abrite une petite cabine et se caractérise par un rouf plat et surélevé, destiné à recevoir un bain de soleil.

T

  • t-top : structure tubulaire, souvent en inox, recouverte d'un toit en polyester ou en toile, ayant pour rôle d'abriter la console de pilotage.
  • tableau arrière : partie verticale de la coque visible à l'arrière du bateau sur laquelle se fixe notamment le moteur hors-bord.
  • talon : extrémité arrière de la quille.
  • talonner : un bateau talonne lorsque sa quille touche le fond de la mer.
  • tangage : mouvement oscillatoire longitudinal.
  • tangon : espar utilisé pour tenir écartée une voile (foc, trinquette, spi).
  • taquet : pièce fixée au point pour amarrer un cordage courant (une amarre par exemple).
  • taud : toile en plastique ou en textile tendue au-dessus du pont.
  • tête : le sommet du mât, son extrémité supérieure.
  • timonerie : poste de pilotage fermé pouvant également abriter des éléments de confort comme un salon ou une cuisine.
  • timonier : bateau équipé d'une timonerie. Bateau de pêche-promenade équipé d'une petite cabine rectangulaire, réplique de la configuration d'un chalutier.
  • tirant d'air : hauteur entre la ligne de flottaison et le point le plus élevé du bateau.
  • tirant d'eau : hauteur entre la surface de l'eau et le point le plus bas du bateau.
  • tire-veille : câble permettant par exemple de transmettre les mouvements de la barre au gouvernail ou de hisser le mât et la voile hors de l'eau.
  • tirer un bord : faire route en effectuant des virements de bord pour se rendre vers un point situé au vent.
  • titre de navigation : la francisation est une formalité douanière, certifiant la nationalité française et la propriété du navire. Elle concerne les navires de plaisance dont la longueur de coque est supérieure à 7 mètres (ou moins de 7 m si le navire doit se rendre dans les eaux territoriales étrangères).
  • tolet : cheville de fer ou de bois, fixée dans le plat-bord et servant de point d'appui à l'aviron. ·
  • ton : tête du mat recevant hauban et étais. 
  • tonnage : jauge d'un bateau exprimée en tonneau.
  • tonneau : unité de volume de 10 pieds cube. Par extension, unité de calcul de la jauge d'un bateau dans laquelle entrent de nombreux paramètres. C'est le volume du bateau qui est exprimé en tonneau.
  • toucher : se dit lorsque la quille entre en contact avec le fond de la mer mais sans choc violent.
  • touline : filin se terminant par une petite boule de cordage tissée appelée la pomme de touline. Servant à lester un filin, celle-ci est lancée sur le quai depuis le bord des gros bateaux et sert par la suite à s'amarrer.
  • tourmentin : petit foc très robuste utilisé dans le mauvais temps. Souvent de couleur orange.
  • traînards : aussières utilisées en les filant par l'arrière à l'allure de fuite.
  • trapèze : système composé d'un harnais comportant un crochet sur lequel on attache un câble frappé au mât permettant de sortir au vent d'un dériveur, debout et les pieds sur les listons afin de faire un rappel plus efficace.
  • trawler : bateau à moteur orienté vers le voyage au long cours. Habitable et confortable, il s'avère un peu gourmand en carburant et possède d'indéniables qualités marines. Sa coque à déplacement en fait une unité peu rapide.
  • tribord : le côté droit, en regardant vers l'avant.
  • trinquette : voile établie sur le bas-étai.
  • trolling valve : système de vannes qui permet de doser la vitesse du bateau en jouant sur la pression d'huile d'embrayage. Prisé des pêcheurs, il permet d'obtenir une vitesse de traîne très faible.
  • tulipée : se dit d'une étrave pincée aux bords très évasés.
  • tuna tower : tour métallique adaptée sur les gros fishings et installée au-dessus du fly-bridge, permettant de repérer les bancs de poisson.

V

  • v de traction : appelé aussi "triangle", il s'agit d'une corde de traction à l'usage des sports nautiques et munie de deux points de fixation permettant de contourner un moteur hors-bord.
  • v évolutif : forme de carène présentant un V prononcé à l'étrave s'évasant sur l'arrière, permettant ainsi d'allier un passage confortable dans les vagues et de bonnes performances.
  • vaigrage : revêtement intérieur d'un bateau.
  • vaigre : bateau habitable de 9 à 15 mètres de longueur, orienté vers la croisière, doté d'une carène planante ou semi-planante et motorisé avec un ou deux in-bord.
  • vedette : bateau habitable de 9 à 15 mètres de longueur, orienté vers la croisière, doté d'une carène planante ou semi-planante et motorisé avec un ou deux in-bord.
  • vedette à fly : vedette possédant un second poste de pilotage à l'extérieur, en hauteur.
  • vedette open : vedette généralement rapide présentant un cockpit complètement ouvert ou coiffé d'un hard-top.
  • vent : déplacement d'une masse d'air provoqué par une différence de pression.
  • vent arrière : vent venant de l'arrière du bateau.
  • vent de travers : vent venant par le travers du bateau.
  • ventilation : phénomène de brassage d'eau et d'air au niveau de l'embase du moteur qui engendre un défaut caractéristique de motricité.
  • vhf : abréviation de Very High Frequency ("très haute fréquence"). Nom donné à un système de communication qui utilise des ondes métriques et qui s'adapte particulièrement à la navigation côtière. Ce système possède entre autres un canal de sécurité (canal 16) qui dispose d'une veille fonctionnant 24 h/24.
  • vide-vite : orifice généralement situé à la base du tableau arrière et dont la fonction est d'évacuer rapidement l'eau embarquée.
  • violons de ris : poulies par lesquelles passent les bosses de ris pour ariser la voilure.
  • virer de bord : changer le côté d'où vient le vent, en passant face au vent.
  • virure : nervure longitudinale s'étendant sur toute la longueur ou sur une partie de la carène.
  • vit-de-mulet : tige métallique qui permet à la bôme de pivoter sur le mât.
  • vives-eaux : marée ayant un fort coefficient.
  • voie d'eau : ouverture accidentelle dans les oeuvres vives de la coque par laquelle l'eau pénètre dans le bateau.

W

  • walkaround : bateau muni d'un pont plat qui permet de faire le tour de la console de pilotage ou de la cabine.
  • winch : treuil manuel ou électrique pour border des écoutes ou étarquer des drisses (différentes tailles, différents types).
  • wishbone : espar dédoublé passant de chaque côté d'une voile, tendant celle-ci longitudinalement et tenant lieu de bôme sur les planches à voile et certains petits voiliers

Y

  • yacht : le yacht était à l'origine un bateau de plaisance mais ce terme désigne maintenant les unités à voile ou à moteur de plus de 15 mètres (de grandes dimensions et luxueuses).
  • yachting : équivalent anglais de "plaisance".
  • yawl : voilier à deux mâts dont le plus petit à l'arrière, le tapecul est positionné derrière la mèche de safran.
  • youyou : petite embarcation de servitude, synonyme d'annexe.

Z

  • zeus PROJET : nom du système d'embase directionnelle, couplé à un joystick, et développé par le motoriste américain Cummins MerCruiser Diesel.
  • zodiac : nom improprement donné aux pneumatiques en général. Zodiac est une marque et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit du plus grand constructeur mondial.