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Cinq conseils pour améliorer son orthographe
Eric Berbudeau
12 min
MAJ juin 2023
S’il y a une profession qui excelle en orthographe, c’est bien celle des enseignants ! Mais il y a aussi des professeurs, notamment ceux issus de formations moins littéraires, qui ressentent quelques faiblesses. C’est pour eux que nous avons conçu ce dossier.
On ne rappellera jamais assez l’impact d’une copie soignée, lisible, à l’orthographe correcte et clairement présentée. Il s’agit d’un enjeu majeur de la fonction de professeur des écoles : celui-ci veille à offrir un modèle à ses élèves.
Cette phrase, tirée du rapport d’un jury du Concours de recrutement de professeur des écoles, souligne cette question de l’exemplarité qui doit s’appliquer sur toute la production d’un enseignant. Il doit être un modèle, en permanence. Un modèle de lisibilité, avec une orthographe infaillible.
Quelle que soit votre formation initiale, vos élèves ou leurs parents attendent de vous une parfaite maîtrise du français. Même si votre domaine d’excellence vous conduit à lire plus souvent des revues scientifiques en anglais que La Princesse de Clèves ! C’est injuste, mais c’est ainsi. À cause de cette incontournable exemplarité, la moindre faute peut susciter des réactions plus ou moins virulentes. Nous l’avons constaté sur les réseaux sociaux, où la moindre erreur de votre part vous expose à des commentaires définitifs… Rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls ! On attend aussi de la MAIF, en raison de notre histoire commune, une orthographe exemplaire…
Les profs aussi sont fâchés avec l’orthographe
a titré Le Parisien en 2017, en affirmant : Le sujet est tabou. De plus en plus d’enseignants ont de grosses faiblesses en français.
Un bel effet de manchette ! La réalité est moins dramatique. En revanche, pour les candidats aux métiers de l’enseignement, l’orthographe est visiblement un sujet de stress. J’ai reçu mon concours blanc de français hier : trois points en moins pour dix fautes d’orthographe, et du coup, je perds l’admissibilité ! Donc je confirme, il faut vraiment faire attention
, raconte Stefan sur un forum.
Pour le concours de recrutement des professeurs des écoles, les jurys rédigent des rapports qui témoignent parfois de certaines faiblesses constatées dans les copies des postulants. Les journaux, comme Le Point, peuvent d’ailleurs s’en inspirer pour noircir la situation. Les candidats doivent surtout puiser, dans ces rapports publiés en ligne, de précieux conseils pour réussir leurs épreuves ! Parce que l’orthographe reste un marqueur social, un discriminant pour les concours, un savoir fondamental pour enseigner, nous avons choisi de lui consacrer ce dossier. En cherchant d’abord des solutions, très concrètes et pratiques, pour aider ceux qui en ressentent la nécessité. Un guide pratique, idéalement sans fautes d’orthographe !
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Déculpabilisons : on ne peut tous être finlandais !
Bien sûr, la langue française a une valeur patrimoniale. Elle est une histoire commune, depuis des siècles, au moins depuis l’édit de Villers-Cotterêts qui nous a obligés, en 1539, à prononcer et expedier tous actes en langaige françoys
, du moins pour nos actes administratifs pource que telles choſes sont souuenteſfoys aduenues ſur l’intelligence des motz latins cõtenuz eſdictz arreſtz
.
Parce que le latin nous devenait obscur, le français s’est ainsi lentement imposé sur l’ensemble d’un territoire que la diversité des langues régionales a longtemps morcelé… Quelle histoire ! On peut comprendre que certains ne voient que le bel aspect patrimonial dans notre langue, d’une grande complexité lexicale et grammaticale. Un accent circonflexe sur hôtel
devient aussi sacré que la (défunte) flèche de Notre-Dame, parce qu’il est la marque d’une histoire partagée avec hôpital
, enracinée dans le latin hospes
. Même si, aujourd’hui, on peut taper reserver hotel
sur Google et accéder à toutes les plateformes de booking !
Des règles complexes, des exceptions étranges, des homophones trompeurs, des genres obscurs : l’orthographe du français n’est que pièges et chausse-trappes ! Bel exemple d’ailleurs que chausse-trappe
quand il fallait le mettre au pluriel, sans un dictionnaire à disposition, et qui pouvait aussi s’écrire chausse-trape
sans susciter la faute, avant que la réforme de 1990 n’autorise le chaussetrappe
, plus simple à multiplier…
La grande difficulté du français, c’est qu’on n’entend pas son orthographe. Maire, mère, mer… nos combinaisons possibles de lettres sont d’une incroyable richesse : Plus d’une centaine de possibilités pour coder 36 sons, alors qu’une langue comme le finnois en possède seulement une vingtaine
, souligne un linguiste dans un article intitulé L’ortografe, ça sert à koi ?
. La simplicité du finnois est même parfois citée comme l’une des explications de la réussite des Finlandais aux enquêtes Pisa (programme international pour le suivi des acquis des élèves) !
À ceci s’ajoute une complexité grammaticale qui fut jadis un outil de domination. Notre langue doit beaucoup à quelques intellectuels qui ont consacré toute leur énergie à la création d’une langue académique, volontairement élitiste. La langue du pouvoir, la langue des courtisans, inaccessible au peuple. Sa seule maîtrise permettait d’acquérir un fort capital symbolique, d’accéder aux cénacles des belles lettres et des beaux esprits, même pour les intellectuels les moins argentés… Si Claude Favre de Vaugelas avait été moins endetté, aurait-il consacré sa vie à la grammaire ? Aurait-il complexifié à ce point la règle d’accord du participe passé ?
La langue est aussi l’outil de domination d’un sexe sur l’autre. Ce même Vaugelas n’était pas la moitié d’un machiste quand il justifiait cette fameuse règle du masculin qui l’emporte
: Trois ſubſtantifs, dont le premier eſt maſculin, & les autres deux, feminins, quel genre ils demandent ? Parce que le genre maſculin eſt le plus noble, il preuaut tout ſeul contre deux feminins, meſme quand ils ſont plus proche du regime.
Bref, les règles de l’orthographe ne reposent pas toutes sur de bonnes raisons ! Et ceci n’empêche pas les femmes d’être meilleures que les hommes quand il faut les appliquer…
Derrière ces conventions, il y a une histoire secrète de la langue française qui mérite votre attention. Savez-vous que les quatre tomes de L’Histoire de la langue française sont disponibles sur Gallica ? Ferdinand Brunot y raconte la construction de notre langue, des origines jusqu’à 1900. Il fut aussi l’auteur d’une Méthode de langue française, une référence au début du XXe siècle, dans laquelle il dit clairement : L’orthographe est quelque chose de presque extérieur à la langue, qui n’a en tout cas avec elle qu’un rapport lointain. Nous avons fait résolument passer cette étude au second plan. Il suffit que les enfants arrivent sur ce point à une correction approximative.
Et il explique qu’il est plus important de comprendre, avec justesse, l’idée et le sens d’un mot que de savoir l’écrire parfaitement ! Surprenante introduction, coécrite en 1905 avec Nicolas Bony, inspecteur de l’enseignement primaire…
La possession d’un bon dictionnaire étymologique est aussi un moyen de mémoriser l’orthographe de certains mots, en connaissant ses origines. Dans son baromètre 2018, le projet Voltaire a d’ailleurs constaté l’avantage des latinistes et des hellénistes en matière d’orthographe. Mais c’est peut-être dans les ouvrages d’Alain Rey ou de Claude Duneton que vous pourriez trouver des histoires marquantes, des histoires de mots au travers des âges, des régions et des pays. Par exemple, pour comprendre comment une langue académique a pris naissance dans le latin vulgaire. Ou encore, connaître cette période étonnante, longue de trois siècles, durant laquelle la langue anglaise emprunta beaucoup au français, normand de préférence… Toutes ces lectures vous permettront de mesurer combien le français est une langue vivante, mouvante, évolutive. Qui sait si nos fautes d’aujourd’hui seront toujours fautives dans un siècle ?
Vive le langaige françoys !
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Nul n’est semblable en orthographe
Améliorer son orthographe, c’est un peu comme se lancer dans un entraînement sportif. D’abord, il faut identifier ses faiblesses, puis s’engager dans un programme de répétition des exercices pour s’améliorer. Pour certains, il s’agira d’apprendre des règles et de veiller à les appliquer. Pour d’autres, il faudra surtout mémoriser tous ces mots dont l’écriture relève d’une histoire et/ou d’une convention… Par exemple, sur le forum Néoprofs, cet enseignant de formation scientifique explique comment il a amélioré une orthographe passable
quand il a préparé le concours du Capes : J’ai appris — en même temps que la grammaire — toutes les règles régissant l’orthographe, et désormais, je ne fais pas de fautes dites “de règles”. Par contre, là où ça se complique, c’est pour les fautes qu’on ne peut rattacher à aucune règle (ou bien dont la règle relève de quelque chose de trop lointain ou de trop obscur pour qu’elle nous soit parvenue). Cela concerne certaines consonnes doubles, certains accents, les mots homophones en/an…
C'est une bonne chose, pour les maîtres adjoints, que d'apprendre l'orthographe. Mais il y a deux parts à faire dans ce savoir éminemment français : qu'on soit mis au courant des règles fondamentales ; mais épargnons ce temps si précieux qu'on dépense trop souvent dans les vétilles de l'orthographe, dans les règles de la dictée qui font de cet exercice une manière de tour de force et une espèce de casse-tête chinois.
Jules Ferry, s'adressant en 1880 à des directeurs d'écoles normales et à des inspecteurs primaires.
Comment identifier des faiblesses ? Peut-être que vous les avez déjà repérées ? Un problème d’orthographe lexicale, parce que vous consultez systématiquement le dictionnaire pour écrire « accueil » ? Un problème grammatical d’accord, que vous constatez lorsque vous vous relisez avec attention ? Prudence toutefois : notre cerveau est ainsi fait qu’il peut difficilement identifier ses propres erreurs !
C’est pourquoi, au sein de l’équipe éditoriale MAIF, nous pratiquons systématiquement la relecture collective, qui est le meilleur moyen de repérer des erreurs dans nos articles, avant publication. Puis Marion, notre secrétaire de rédaction, se livre à une relecture particulière, uniquement centrée sur la recherche de fautes d’orthographe ou d’erreurs typographiques. Elle ne s’intéresse alors qu’à la forme, en veillant à n’être pas dérangée, car la relecture exige une grande concentration…
Parce que notre propre cerveau est trompeur, nous vous conseillons de demander de l’aide à un collègue expert en orthographe ! Soumettez-lui vos productions écrites pour qu’il puisse identifier vos faiblesses, avec la plus grande bienveillance. Vous saurez ainsi sur quoi agir. Vous pouvez aussi profiter de tous les quiz qui abondent sur internet, comme ceux du site Français facile, ou ces ressources pédagogiques. Quand ils sont thématiques, ces tests permettent de repérer vos points faibles : orthographe d’usage, syntaxe, orthographe grammaticale, ponctuation, vocabulaire…
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Ces petits manuels qui rendent de grands services
Passons à l’action ! Il y a des ouvrages incontournables, comme le Bled ou le Bescherelle. Le premier est l’œuvre d’un couple d’instituteurs du XXe siècle, Odette et Édouard Bled ; le second fait référence au Véritable manuel des conjugaisons, écrit au XIXe siècle par une fratrie de grammairiens, Louis-Nicolas et Henri-Honoré Bescherelle. Ces deux ouvrages sont des classiques, régulièrement mis à jour et améliorés par leurs éditeurs (Hatier pour le Bescherelle, Hachette pour le Bled), et déclinés dans plusieurs versions adaptées à tous les publics. Selon vos besoins (grammaire, conjugaison, vocabulaire), ces deux collections ont chacune des manuels thématiques, mais aussi un ouvrage conçu comme un couteau suisse : Le Bled tout-en-un ou le Bescherelle L’essentiel, vendus l’un et l’autre 13 euros environ.
Une autre référence est francophone et octogénaire. Le bon usage, de Maurice Grevisse, est une somme, qui peine à entrer dans la catégorie petits manuels
: plus de 2 kg, 1 760 pages, 40 000 citations ! Toute la force de l’ouvrage réside dans cet ancrage littéraire, qui en fait une référence prisée des écrivains. Le bon usage est une sorte de guide de terrain de la langue française, en France et dans les pays francophones, ancré dans la réalité des pratiques contemporaines plus que dans la volonté de figer une langue pure et académique. Il n’y a qu’un seul reproche à formuler : la consultation du Bon usage est chronophage ! On prend facilement du plaisir à parcourir tous les exemples, ainsi que les notes qui enrichissent le texte ; avec le risque, au final, d’avoir une réponse qui laisse dans le doute parce que d’illustres auteurs ont parfois appliqué telle règle quand d’autres s’en sont affranchis… Il faut noter que, comme Bled ou Bescherelle, Grevisse se décline désormais comme une collection, avec notamment trois Le Grevisse de l’enseignant (un quiz, une grammaire et un guide de l’analyse de texte). Ils n’ont pas la notoriété du Bon usage, qui en est à sa 16e édition, et désormais mis à jour par André Goose, le gendre du créateur.
Avec un Grevisse dans le cartable, tous les troubles musculo-squelettiques sont à votre portée ! Et pour enfoncer le clou, il est temps d’y ajouter un dictionnaire. Le Petit Robert de la langue française sera parfait ! À moins qu’amateur de littérature classique, Le Nouveau Littré n’ait votre préférence, incluant tous les mots de son illustre prédécesseur, Le Littré en quatre volumes du XIXe siècle (cet ouvrage d’Émile Littré est par ailleurs accessible en ligne)… En revanche, Le Petit Larousse illustré, par son caractère encyclopédique, est plutôt destiné aux flâneurs, ceux que leur curiosité pousse à ouvrir des pages au hasard. Enfin, il faut citer le Trésor de la langue française, dont la publication par des chercheurs du CNRS s’est étalée de 1971 à 1994. Les seize volumes n’entreront pas dans le cartable, mais ce dictionnaire, jamais mis à jour depuis, est accessible en ligne.
Un Bled ou un Bescherelle, un Grevisse, un bon dico : voilà un trio gagnant pour soigner son orthographe. Bien sûr, il existe bien d’autres ouvrages de référence. Le Dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey, désormais en deux volumes, est aussi addictif que le Bon usage ! Il faut aussi signaler tous ces ouvrages qui vous promettent d’améliorer votre orthographe en quinze jours ou trois semaines… Citons également L’essentiel de l’orthographe pour les Nuls, qu’un enseignant peut consulter, bien sûr, mais en se gardant bien de le faire devant ses élèves ou leurs parents, qu’un tel titre ne rassurerait pas… Enfin, il faut mentionner des manuels particulièrement adaptés à la préparation d’une certification, comme celles que nous évoquerons dans le prochain chapitre.
Vous avez l’embarras du choix !
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Internet : l’orthographe est aussi un commerce
Quand on consulte Facebook ou Twitter, on peut avoir l’impression que plus personne ne se soucie de l’orthographe. Sauf les recruteurs ! Sur un CV, la moindre faute fait tache et permet de faire le tri des candidats. Car toutes les entreprises en contact avec le public savent que, pour être crédible, l’orthographe compte encore, même sur les sites de vente en ligne. Ce contexte a conduit plusieurs acteurs à se spécialiser dans des formations à l’orthographe, qui est aussi un filon dans l’économie immatérielle du savoir.
Bien que destinées à un large public, trois formations en ligne bénéficient d’une bonne réputation et peuvent intéresser des enseignants : Orthodidacte avec Le Robert, le Certificat Voltaire et le Bescherelle. Elles ont en commun de proposer aussi une certification, dans des centres d’examen répartis sur le territoire. Si cette certification vous intéresse, pour tester votre niveau, mieux vaut consulter les cartes des centres d’examen des trois formations, car la couverture du territoire est inégale ! Le principe d’un examen final est motivant pour s’astreindre à suivre régulièrement une formation. L’idée d’atteindre un objectif, en décrochant une attestation finale, participe au succès des Mooc, ces cours en ligne souvent gratuits et prodigués durant plusieurs semaines, comme ceux de la plateforme FUN. Déjà, deux Mooc visent à améliorer l’orthographe des participants : « Renforcer ses compétences orthographiques » et « Fautomaton - À la chasse aux fautoz ! », avec des sessions régulières, une ou deux fois par an.
Enfin, pour des usages plus ponctuels, trois chaînes YouTube sont à signaler :
- Ma petite leçon de français d’Aurore et Jean-Jacques a le mérite de rappeler des règles courantes avec beaucoup d’humour ;
- La chaîne de Valérie Strohmenger, plus classique dans la forme, n’est pas moins efficace ;
- La chaîne Bien écrire est à l’initiative d’une enseignante, Katia Nugnes, qui a créé le site Bien écrire. Elle y donne des conseils pour
s’améliorer en français en 15 minutes par jour
.
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Alexa, quel est le genre du mot « ocelle » ?
Sans blague, vous voulez vraiment que je mette physiquement l’œuvre complet d’Alain Rey dans mon cartable ? Savez-vous que nous vivons au XXIe siècle ?
Rassurez-vous, nous allons terminer par le dessert : les logiciels et applications, ces fameux correcteurs d’orthographe, qui peuvent vous simplifier la vie. Mais pourquoi n’avoir pas commencé par ça ? Parce que, même s’ils sont devenus extrêmement efficaces, ces correcteurs ne sont pas infaillibles. Nous vous conseillons donc de ne pas laisser l’intelligence artificielle prendre complètement la main…
Les progrès sont pourtant là. Depuis n’importe quel objet connecté, Google, Siri ou Alexa sauront vous répondre qu’ ocelle
est un nom masculin. Pour vérifier des textes, de nombreux correcteurs sont disponibles gratuitement en ligne. Ils sont généralement limités à des textes courts. Pour des productions écrites plus conséquentes, mieux vaut envisager l’acquisition d’un logiciel. Trois éditeurs dominent le marché grand public : le Toulousain Cordial, Le Robert développé en 2014 à partir de ProLexis, et enfin le Québécois Antidote. Lequel choisir ? La première chose à vérifier avant d’acheter, c’est l’intégration de ce correcteur dans votre logiciel préféré de traitement de texte. Il existe aussi des bancs d’essai, comme celui-ci, qui peuvent vous aider à choisir. En revanche, le prix n’est pas un critère de choix : ce sont sensiblement les mêmes, une centaine d’euros, à moins de bénéficier d’une promotion en cours lors de l’achat…
Ces logiciels ont en commun d’expliquer les corrections qu’ils proposent, pour que vous puissiez accepter ou refuser cette correction. Vous pourrez aussi enrichir leurs dictionnaires avec vos néologismes préférés. Les paramétrages sont également très utiles pour élargir ou restreindre leur intervention sur vos textes. Comme intégrer ou non l’orthographe rectifiée de 1990. Pour les erreurs typographiques, le choix des paramètres pourra ensuite vous permettre des corrections globales en confiance et vous fera gagner du temps, par exemple en ajoutant des espaces insécables là où ils sont nécessaires. Bien utilisé, un bon correcteur orthographique vous rendra vite de grands services, même dans vos courriels quotidiens ou dans vos échanges les plus courants. Il vous évitera des contrariétés, comme celle racontée sur un forum : J’ai une collègue qui avait fait deux fautes dans un courrier pour la mairie. Eh bien Madame le maire a photocopié le mot en question et l’a envoyé… à l’IEN, qui lui-même a renvoyé un courrier très désagréable à ma collègue.
Sympa la mairie !