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Troubles de l’attention, capacités visuelles et réflexes altérés... les dangers de la conduite en état d’ébriété ne sont plus à démontrer, même si les effets de l'ingestion d'alcool varient d'une personne à l'autre. Face à la gravité des enjeux, la MAIF préconise la précaution maximale : zéro boisson alcoolisée avant de prendre le volant.
Se montrer responsable en renonçant à la conduite La meilleure consigne : celui qui conduit ne doit pas boire d’alcool. Il est donc indispensable de s’organiser en amont d’une soirée, d’un repas en famille, d’une fête entre amis. Sinon : attendre que l’alcool soit éliminé, prendre les transports en commun, appeler un taxi ou solliciter des amis sobres pour se faire raccompagner.
Mesurer son taux d’alcoolémie Les conducteurs de véhicules automobiles ont l'obligation depuis 2012 de justifier de la possession d'un éthylotest, non usagé, disponible immédiatement. Cette mesure doit contribuer à la mise en place de solutions préventives et à développer la prise de conscience des risques.
Et pour les conducteurs novices ? Depuis le 28 Juin 2015, le taux légal d’alcoolémie passe de 0,5 g/l à 0,2 g/l dans le sang pour les conducteurs novices qui passeront ou repasseront leur permis de conduire. Cette mesure vise à diminuer le nombre d’accidents sur la route et à créer une génération de conducteurs pour qui boire de l’alcool et conduire une voiture seraient incompatibles.
L’alcool joue un rôle majeur dans la survenue des accidents de la circulation les plus graves : chaque année, près d'un tué sur trois est imputable à l’alcool. Depuis 2006, l’alcool est même devenu la première cause de mortalité sur les routes, devant la vitesse.
Ces accidents montrent la sous-estimation du danger lié à l’alcool et la faible conscience des perturbations qu’il engendre, même consommé en faible quantité.
Source : Chiffres de la Sécurité routière
L’alcool se diffuse très rapidement dans l’organisme : une fois dans le sang, il agit directement sur le cerveau, même à faible dose. Les premières perturbations sont constatées à partir de 0,3 g/l, mais se généralisent à partir de 0,5 g/l.
Si l’on admet que le risque d’accident est de 1 pour un conducteur avec 0 gramme d’alcool dans le sang, il est déjà multiplié par 2 à 0,5 gramme par litre de sang. Au-delà, il continue à augmenter de façon exponentielle selon la quantité d’alcool consommée.
Une perception dégradée
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